Le GUD et trois structures d’extrême droite basées à Lyon dissoutes – .

Le GUD et trois structures d’extrême droite basées à Lyon dissoutes – .
Le GUD et trois structures d’extrême droite basées à Lyon dissoutes – .

Le GUD (Groupe Union Défense) et trois autres structures d’extrême droite basées à Lyon ont été dissoutes mercredi en Conseil des ministres, a annoncé la porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot, à quelques jours du premier tour des élections législatives.

Plusieurs groupuscules d’ultradroite, dont le GUD (Groupe d’union de défense), actif à Paris, et les Remparts, basés à Lyon, ont été dissous mercredi en Conseil des ministres, à quelques jours du premier tour des législatives. Une association islamiste, « Jonas Paris », a également été dissoute mercredi. « Nous venons de dissoudre des associations d’ultradroite, dont le GUD, et des islamistes radicaux », a écrit le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur X.

« La haine des extrêmes doit être combattue par la République », a-t-il ajouté. Le GUD est un syndicat étudiant d’extrême droite créé dans les années 1970 et récemment réactivé. Les trois structures lyonnaises dissoutes sont Les Remparts, présentés comme un « groupe de fait », ainsi que deux associations, La Traboule et Top Sport Rhône, qui gèrent le bar et la salle de sport où se réunissent ses adhérents dans le Vieux Lyon.

« Près de 40 adhérents »

Jamais dissous, mais en sommeil depuis 2017, le GUD a annoncé son retour fin 2022. Gérald Darmanin a indiqué la semaine dernière qu’il allait proposer à Emmanuel Macron la dissolution du GUD, qu’il avait accusé d’être « amis » de « peuple » du Rassemblement National. Le GUD compte « près de 40 membres », « dont la plupart » sont issus d’un autre groupuscule, les Zouaves Paris, dissous en janvier 2022, selon le décret de dissolution.

Le groupuscule a en retour dénoncé une dissolution pour de « faux motifs » et prévenu qu’il poursuivrait la « lutte ». Ce groupe “provoque” des “actions violentes contre des personnes”, selon le décret, qui évoque notamment l’attentat contre un cortège étudiant à Paris en mars 2023, ainsi que la condamnation judiciaire d’un de ses membres pour une agression homophobe en juin 2024. .

Le 12 juin, quatre militants d’extrême droite ont été condamnés pour leur participation à une agression homophobe à Paris alors qu’ils « célébraient » la victoire du RN aux élections européennes. Parmi les militants condamnés, Gabriel Lousteau, 23 ans, figure du GUD et fils d’Axel Lousteau, lui-même ancien militant de cette organisation, ancien élu RN et ancien proche de Marine Le Pen.

Des provocations à la violence « suivies d’effets »

Autre ancien « gudard », connu pour ses violences, Loïk Le Priol, qui est le principal suspect du meurtre en mars 2022 de l’ancien international de rugby argentin Federico Martin Aramburu. Le groupe “a également publié des messages ciblés contre des personnes ou membres de groupes présentés comme ‘antifa’ pour inciter implicitement à commettre des violences à leur encontre”, poursuit le décret, citant en exemple la publication sur X de la photo et du nom d’un journaliste. Libérer.

Quant aux Remparts, construits sur les cendres de Génération Identitaire dissoute en 2021, ils tiennent un « discours provoquant la haine, la discrimination et la violence contre les étrangers », en « développant un discours centré sur la défense de la race et de l’incompatibilité entre l’islam et l’Occident ». civilisation », selon le décret. « Loin de se limiter aux paroles et à la formation, les provocations à la violence du groupe ont été suivies d’actes », poursuit le décret, qui évoque notamment l’attaque d’un bar associatif lyonnais où se déroulait une conférence sur la Palestine en novembre 2023.

« Le gouvernement a enfin fait preuve de responsabilité »

Le groupe a annoncé qu’il s’adresserait au Conseil d’État pour contester sa dissolution. «Nous n’allons pas nous laisser faire face à cette décision arbitraire», a déclaré à l’AFP Antoine Durand, porte-parole des Remparts. La capitale des Gaules est l’un des fiefs de la mouvance d’extrême droite et compte entre 300 et 400 militants, selon les autorités locales. “Le gouvernement a enfin fait preuve de responsabilité, il était urgent d’agir pour la sécurité des Lyonnaises”, a déclaré à l’AFP Grégory Doucet, maire EELV de Lyon. « Notre devoir est de promouvoir cet humanisme si cher à notre ville et à notre pays. »

Plusieurs petits groupes d’extrême droite ont été dissous ces derniers mois par le gouvernement. Dernière en date, l’association lilloise La Citadelle, à qui il avait été interdit d’organiser une soirée intitulée « Qu’ils reviennent en Afrique » en février 2023, a été dissoute en février par le Conseil des ministres.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Jeudi 27 juin – Arrivée du Quinté+ PMU à La Teste De Buch : 13 – 9 – 14 – 15
NEXT Quatre nouveaux terrains de pickleball et de tennis à Joliette ! – .