Son nom, c’est un peu comme une légende qui traîne dans les couloirs du Louvre. Son visage, énigmatique au possible, avec ce sourire qui ne cesse de chatouiller les foules depuis des siècles. La Joconde, peinte par Léonard de Vinci entre 1503 et 1506 (ou peut-être entre 1513 et 1516, ou même jusqu’en 1517… qui sait, et qui saura ?), est l’une des œuvres les plus emblématiques et les plus scrutées du musée.
Mais si nous connaissons bien le côté des queues, qu’en est-il des queues (cachées) ? L’examen annuel de la Joconde – qui doit permettre, chaque année, de vérifier son état de conservation – aura aussi été l’occasion d’apporter une réponse à la question.
En tout cas, une chose est sûre, le portrait de Monna Lisa ne risque pas de quitter Paris. « Au fil du temps, le tableau peint sur un panneau de bois de peuplier très fin s’est courbé et présente une fente bien visible au dos, côté gauche », expliquait en 2011 Vincent Pomarède, conservateur en chef du département des peintures. Figaro. « Tous mes homologues en France et à l’étranger le savent. Même lorsque nous l’emmenons à son examen annuel, nous ne l’emmenons pas au laboratoire, nous l’étudions en classe. Deux heures hors de sa boîte isotherme suffisent pour constater que sa fente s’élargit. » N’en déplaise à Pérouse.