L’arsenal canadien | La presse

Le Canada dispose désormais de plus de 2 000 soldats « prêts au combat » déployés en Lettonie, afin de dissuader toute attaque russe contre ce petit pays balte. Voici quelques équipements clés dans leur boîte à outils.

Char d’assaut Leopard 2

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PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

Un char Leopard 2 avec son équipage du régiment Royal Canadian d’Edmonton, sous la direction de l’Adjudant Hayes (3e en commençant par la gauche)

Pièce maîtresse de l’armée, un mastodonte d’une soixantaine de tonnes capable d’atteindre près de 70 km/h. Entre les mains d’un conducteur expérimenté, sur terrain accidenté, il semble manœuvrer aussi facilement qu’un petit 4×4 sur un chemin de terre, creusant des sillons de deux pieds de profondeur dans le sol et projetant des tourbillons de boue aux alentours. « Les véhicules nécessitent toujours beaucoup d’entretien, mais ces défis ont été assez bien surmontés au cours de l’exercice », a déclaré l’Adjudant Hayes, un pétrolier du Royal Canadian d’Edmonton. Les Danois et les Espagnols utilisent les mêmes chars au sein de la brigade, ce qui signifie que les pièces de rechange sont interchangeables selon les besoins.

Drone Corbeau B

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Caporal-chef Pigeon-Piché (à droite), à ​​la fois pilote de drone et mitrailleur sur un véhicule blindé tactique de patrouille

Certaines équipes de reconnaissance motorisées canadiennes transportent un drone Raven B qui peut être lancé et déployé par bras dans un rayon de 10 km. «Nous utilisons le Raven B pour avoir les yeux dans le ciel et sur le champ de bataille», explique le caporal-chef Pigeon-Piché, qui cumule les rôles de pilote de drone et de mitrailleur sur un véhicule blindé tactique de patrouille. Le drone peut même suivre le véhicule dans les airs tout en se déplaçant pour localiser les troupes ennemies. « Cela devient une tâche assez complexe, mais c’est réalisable », affirme le caporal-chef. Ce modèle de drone de conception américaine est utilisé par les forces armées d’une trentaine de pays.

Tireurs d’élite

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Grâce à leur fusil équipé d’une lunette, les tireurs d’élite peuvent toucher une cible à 2 km.

Tireurs d’élite de 2e Le bataillon Valcartier est en Lettonie depuis plusieurs mois. Lors d’une bataille, ils peuvent être amenés à s’infiltrer derrière les lignes ennemies, à neutraliser des cibles prioritaires avant le début de la bataille, puis à guider les tirs d’artillerie. Ils portent un fusil doté d’un télescope capable d’atteindre une cible à 2 km. « Actuellement, ici, nous avons plusieurs moyens d’intégration. On peut utiliser des bateaux, des hélicoptères, des quatre-roues, n’importe quoi », explique le sergent. « L’officier qui commande peut dire : j’ai besoin que vous détruisiez ceci. Dans la guerre mécanisée, par exemple, ils peuvent souvent être utilisés contre des armes antichar. »

Radar de moyenne portée

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Au fond, derrière un véhicule blindé, on aperçoit le radar moyenne portée déployé par l’armée en Lettonie.

Pour la première fois, le Canada a déployé en Lettonie un radar à moyenne portée chargé de détecter toute menace aérienne. «Avions, missiles de croisière, drones… nous pouvons aussi détecter des tirs d’artillerie hostiles», précise le sergent Josh Bayer. « Il est essentiel dans un environnement comme celui-ci de disposer des équipements nécessaires pour répondre aux menaces aériennes. Nous en avons qui sont arrivés et ils continueront d’arriver dans les prochains mois», affirme la générale Jennie Carignan, numéro 1 des Forces armées canadiennes. Elle souligne qu’en septembre dernier, un drone armé russe est entré dans l’espace aérien letton, suscitant des inquiétudes. « Nos adversaires mesureront la façon dont nous réagissons à tout cela », a-t-elle déclaré.

Sont-ils les bienvenus ?

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PHOTO DU COMPTE X D’ANDRIS SPRŪDS

Andris Spruds, ministre de la Défense de Lettonie

Les responsables canadiens continuent de saluer l’accueil de la population lettone. Mais en privé, les militaires soulignent qu’il existe certains quartiers et certaines entreprises pro-russes où les forces de l’Otan ne sont pas les bienvenues. Environ 23 pour cent de la population lettone s’identifie comme étant d’origine russe, et le gouvernement a annoncé la possible expulsion de ceux qui refusent d’apprendre la langue lettone. « La grande majorité de la population est très reconnaissante de la contribution du Canada », assure le ministre letton de la Défense, Andris Sprūds. Bien sûr, nous sommes une démocratie et il y a parfois des gens qui voient les choses différemment. C’est une petite minorité. Les populations russophones sont diverses. La majorité absolue est loyale, patriotique et accueille la présence canadienne ici comme un signe de force et d’unité. »

 
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