Attal, Bardella et Bompard tournent en rond dans une lutte tendue à 5 jours du vote

Attal, Bardella et Bompard tournent en rond dans une lutte tendue à 5 jours du vote
Attal, Bardella et Bompard tournent en rond dans une lutte tendue à 5 jours du vote
STEFANO RELLANDINI / AFP Attal, Bardella et Bompard s’affrontent dans un débat tendu à 5 jours des législatives

STEFANO RELLANDINI / AFP

Attal, Bardella et Bompard s’affrontent dans un débat tendu à 5 jours des législatives

POLITIQUE – Nouveau match nul. Jordan Bardella, Gabriel Attal et Manuel Bompard ont croisé le fer dans la soirée du mardi 25 juin sur TF1 pour le premier débat organisé entre les têtes d’affiche des trois grands blocs s’opposant au premier tour des élections législatives.

Le trio a discuté pendant près de deux heures dans un climat tendu, souvent tendu, notamment entre le président du Rassemblement national, dont le parti est en tête dans les sondages, et le chef du gouvernement, dont la famille politique est à la peine depuis la dissolution de l’Assemblée nationale.

Avec le coordinateur de la France Insoumise, représentant du Nouveau Front populaire, les trois sont restés dans leurs couloirs de nage, révélant le gouffre qui sépare leurs camps. Comme depuis le début de la campagne, le Premier ministre Gabriel Attal a tenté d’incarner le champ de la raison face à « extrême. » En face, Manuel Bompard et Jordan Bardella ont tous deux promis de « tourner la page du macronisme “, à leur façon.

Escarmouches convenues

Résultat : des joutes verbales relativement convenues. Le chef du gouvernement a travaillé dur pour présenter son programme en opposition à ceux de ses adversaires, le poussant à déchaîner ses coups tantôt contre l’extrême droite, tantôt contre la gauche. En tout cas, les deux conduiraient, selon lui, à « un matraquage fiscal assumé d’un côté ou masqué de l’autre », a-t-il résumé dans sa conclusion, s’engageant une nouvelle fois à ne pas augmenter les impôts en cas de victoire le 7 juillet. Une sorte de déclinaison de « moi ou le chaos » développé par le camp présidentiel depuis le début de la campagne.

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Plus précisément, Gabriel Attal a multiplié les attaques contre le programme du Nouveau Front populaire, surtout sur son volet économique. ” Tous les patrons nous disent « si vous augmentez le Smic, on sera obligé de licencier » », a-t-il par exemple dit à Manuel Bompard. Concernant le Rassemblement national, il a évoqué un conseiller franco-russe du parti lépéniste au Parlement européen pour démontrer l’hypocrisie de la mesure portée par Jordan Bardella sur les doubles nationalités. Une banderille parmi d’autres.

Malgré ces offensives, parfois efficaces, le Premier ministre est apparu moins souverain – ou plus fébrile – que lors de son face-à-face avec le président du RN avant les élections européennes, n’hésitant pas à couper régulièrement la parole à ses interlocuteurs ou pour couvrir leurs voix. Au point d’être rappelé à l’ordre par les arbitres du débat. ” Le respect, c’est laisser les autres finir lorsqu’ils s’expriment, y compris à l’école mais aussi dans les débats. », a également répondu Manuel Bompard.

Des airs de déjà vu

Pour son premier exercice de ce genre, le coordinateur de France Insoumise – le moins identifié des trois leaders sur scène – n’a pas pris beaucoup de risques. Il est même parfois apparu en second plan sur plusieurs thèmes, ou lorsque Jordan Bardella et Gabriel Attal s’affrontaient.

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Même s’il a fait face à des tirs croisés de la part du président du RN et du Premier ministre (moins que prévu), Manuel Bompard a su dérouler les principales propositions de la gauche, du SMIC à 1 600 euros au retour à la retraite à 62 ans. , tout en faisant quelques fouilles tout aussi conventionnelles, contre ” cadeaux » faite par la Macronie à « le plus riche ” ou ” hypocrisie » du parti d’extrême droite sur l’immigration.

De l’autre côté du plateau, et de l’échiquier politique, le président du parti lepéniste, certes encore à l’aise dans cet exercice, est néanmoins apparu en difficulté à quelques reprises : au moment de justifier la suppression des zones d’éducation prioritaires, de présenter le chiffrage de certaines mesures de son programme, ou encore pour expliquer sa réforme des retraites. ” Nous n’avons rien compris », ont répondu Gabriel Attal et Manuel Bompard à l’unisson sur ce dernier sujet.

Réponses toutes prêtes de Jordan Bardella : “tu n’es pas le professeur », « Je ne vais pas recevoir de leçons d’économie de la France insoumise « , Et encore moins » d’un Premier ministre avec 1 000 milliards de dettes. » Il existe encore plusieurs débats sur le changement de disque.

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