En Alsace et Moselle, la « flamme » olympique passe avant la flamme olympique

En Alsace et Moselle, la « flamme » olympique passe avant la flamme olympique
En Alsace et Moselle, la « flamme » olympique passe avant la flamme olympique

Bandeau et sac banane jaunes, t-shirt floqué, banderole et surtout pelle et tarte flambée par-dessus… Ils ne passent pas inaperçus ! Depuis vendredi 21 juin, un étrange cortège déambule entre Strasbourg et Metz. C’est le passage de la « flamme olympique » !

« On l’apporte aux gens qui ne peuvent pas être sur le chemin de la flamme », sourit Frédéric Herbin, l’un des joyeux acolytes à l’origine de ce challenge un peu fou. C’est son ami Denis Hawner qui en a eu l’idée à la fin de l’année dernière. « Je voulais m’approprier les Jeux olympiques parce qu’on ne les vit qu’une seule fois. Je me suis demandé ce que je pouvais faire et c’est né de l’imagination», explique le Mosellan.

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Il avait d’abord pensé suivre la flamme olympique dans un « fourgon à pizza », mais il était compliqué de rejoindre les Antilles par l’eau. Se tourner vers une spécialité locale et séjourner dans la région paraissait alors plus simple. « Le flamekueche, c’est notre gastronomie, notre histoire aussi », ajoute le quadragénaire. « Nous ne voulons pas rivaliser avec le passage de la véritable flamme olympique mais proposer quelque chose de populaire. En sortant à la rencontre des gens. »

Le tout donc entre Strasbourg et Metz. Mais pas en ligne droite, « par des chemins de traverse ». Soit huit étapes de 10 à 43 km maximum, pour arriver à un total de 202,4 km, référence à l’année des JO. « Nous avons organisé nos déplacements en fonction des endroits où nous pouvions dormir mais aussi où nous pouvions changer d’humeur », poursuit Frédéric Herbin.

“Pour un bon travail”

La célèbre spécialité n’arrive pas toujours à destination en bon état. Samedi, journée pluvieuse, a été compliqué. « Mais l’avantage, c’est que ça collait bien à la pelle en aluminium », poursuit, non sans humour, le directeur d’une entreprise de transport de déchets dangereux. « On fait aussi un relais entre pizzaïolos », précise son acolyte.

Ce lundi par exemple, c’était Christelle qui les attendait près de son distributeur à Achen (Moselle). « Nous avons identifié la pizzeria que mon mari et moi tenons à Bitche sur Facebook. On a trouvé ça sympa et très drôle», réagit l’entrepreneur. « Leur jeu de mots est sympa et en plus, c’est pour la bonne cause. »

Apéritif, corne de vache…

Tous les dons reçus le long du parcours seront reversés au comité départemental des sports adaptés de Moselle. « L’objectif est de récolter 2 024 euros », annonce Denis Hawner qui a également reçu des dons en nature. Comme ses 20 kg de pommes de terre offerts par un agriculteur. « Nous les avons pris pour nous et avons reversé la somme », explique-t-il, se réjouissant des belles rencontres faites. « Les gens ont d’abord l’air surpris et puis on commence à parler, c’est agréable. Puis des marcheurs du Club Vosgien sont venus nous accompagner, nous avons été invités à un apéritif chez des particuliers, un agriculteur nous a fait boire à la corne d’une vache… C’est une aventure humaine extraordinaire ! »

Qui se terminera donc à Metz jeudi, jour également de l’arrivée de la flamme olympique. “La flamme ne s’éteindra pas”, promettent les joyeux compagnons, “pas à (leur) première aventure”. Avec leur groupe d’amis, ils avaient déjà organisé « une course de chaises de bureau », un « karaoké d’une seule chanson de 24 heures sur Ma liberté de pensée » ou encore « dix kilomètres en tongs peignoir ». Peut-être des épreuves olympiques un jour.

 
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