l’heure de vérité devant la DNCG

l’heure de vérité devant la DNCG
l’heure de vérité devant la DNCG

Attention danger ! Cela devient malheureusement une habitude mais on tremble presque toujours lorsque la Berrichonne de Châteauroux passe devant la DNCG. Cela s’est très mal passé il y a un an sous l’ère « Berri Arabia », avant un sauvetage extremis en appel.

Que va-t-il se passer ce mercredi 26 juin 2024 avec la nouvelle équipe dirigeante ? Sur la base des informations recueillies sur plusieurs semaines, La Nouvelle République vous éclaire sur les tenants et les aboutissants de l’affaire Berrichonne avant son grand oral.

Ce que risque Berri. Trois hypothèses sont possibles avec cette convocation. La plus favorable, « aucune mesure prise à l’égard du club par la DNCG », n’est pas la plus probable. Le pire serait si l’instance de contrôle décidait d’une relégation du club en N2 (comme ce fut le cas l’hiver dernier lors d’une audience de mi-saison), voire plus bas. Une voie intermédiaire pourrait accorder à Berri un délai supplémentaire pour finaliser son dossier. Dans tous les cas, un contrôle de la masse salariale semble inévitable.

Conséquences. Si la DNCG valide le dossier Castelroussin, le club pourra enfin avancer dans son recrutement et constituer un staff ainsi qu’une équipe pour jouer en National. Si une rétrogradation est prononcée, il existe la possibilité de faire appel (comme l’année dernière), puis éventuellement de porter l’affaire devant le CNOSF. Ce sera évidemment le choix de Berri dans ce scénario qui lui ferait cependant prendre encore plus de retard au départ alors que la reprise de l’entraînement est théoriquement prévue la semaine prochaine.

Budget. Les dirigeants actuels, Benjamin Gufflet en tête, s’appuient sur beaucoup de choses “les énormes efforts déployés” ramener le budget « 6,2 M€ la saison dernière à 3,7 M€ pour la saison prochaine ». La masse salariale serait réduite : « 800 000 € pour les joueurs, 1,3 M€ si l’on ajoute le staff et autres salariés qui passent de 50 à une quinzaine. »

Selon les dirigeants, le budget évoqué a été bouclé : « Un nouveau partenaire, qui se fera connaître après la DNCG, apporte 800 000 € ; même montant pour Stratton Oakmont Sports », le fonds d’investissement présidé par Gufflet. Le reste (2 millions d’euros) provient « subventions, partenaires actuels, billetterie, loges… » affirme le président de Berri, qui entend également renforcer à l’avenir le secteur commercial d’un club qui a récolté 600 000 € en partenariat cette saison. Beaucoup trop peu à ses yeux.

Dossier très chaud. S’il fallait un exemple concret de la difficulté rencontrée par les dirigeants de Berri à réaliser leur assemblée, ce serait celui-ci : les dernières pièces essentielles du dossier ont été déposées ce lundi 24 juin, quarante-huit heures avant l’audience. délai fixé par la DNCG. Comprenant l’indispensable attestation de l’auditeur du club, SARL Duo Solutions Audit.

Objectif du projet de Benjamin Gufflet : éviter que le stade Gaston-Petit soit déserté la saison prochaine.
© (Photo NR, Thierry Roulliaud)

Plus surprenant, l’acte de cession officiel concrétisant le transfert de propriété du club entre les Saoudiens d’United World et la société Stratton Oakmont de Benjamin Gufflet fait également attendre longtemps dans les bureaux du gendarme financier du football français. Quatre mois après le passage officiel du flambeau, cela aurait pu rouvrir la porte à des spéculations sur les termes exacts de l’accord conclu entre les bureaux saoudiens de Genève et ceux de Bruges (Gironde), siège de Stratton Oakmont. “Il n’y a pas de sujet, il a été respecté”Gufflet l’avait déjà dit, écartant les rumeurs « totalement infondé » de non-paiement.

Reste que, selon nos informations, la DNCG l’a rappelé à l’ordre la semaine dernière pour lui fournir cet acte indispensable de transfert. C’est désormais chose faite, sur le gong.

Ce. Un lourd fardeau. Sans cela, il y aurait des raisons d’être très optimiste pour le maintien de la Berrichonne en National. Mais la dette est d’environ 1,8 M€ et comprend des remboursements aux banques (PGE), à l’Urssaf, aux fournisseurs… Si une bonne partie vient de la direction passée, les nouveaux propriétaires ont racheté le club en connaissance de cause. Ils ne demandent pas l’annulation de cette dette mais proposent des moratoires, c’est-à-dire un étalement dans le temps. « entre 24 et 36 mois ». Cette négociation, placée sous la responsabilité de l’administrateur judiciaire désigné par le tribunal de commerce de Châteauroux, est en cours et menée au cas par cas avec chacun des créanciers.

Sportivement. Toutes ces incertitudes financières freinent le volet sportif où les questions sont également nombreuses et encore plus aiguës depuis lundi 24 juin. Antoine Sibierski, qui était censé avoir accepté un contrat de trois ans, semble aujourd’hui très proche de Troyes. Celui qui aurait pu être son adjoint, Walid Aïchour, est le numéro 1 à Bourges (N2). Berri n’a donc pas d’entraîneur.

Concernant les joueurs, ils sont très peu nombreux sous contrat : Adama Mbengue, Rémy Duterte, Hugo Colella, Mustapha Fall, François Mendy, Jason Gnakpa et Téo Michel. Une liste à laquelle il faut ajouter le gardien Hillel Konaté, grièvement blessé en mars, et dont le contrat a été prolongé selon nos informations.

Mais les moteurs de cette saison sont déjà partis, comme Antoine Mille et Geoffray Durbant. Landry Nomel va bientôt les imiter. Des renforts sont attendus mais, là aussi, ils dépendent de la décision de ce mercredi 26 juin.

C’est l’heure de vérité devant la DNCG.

Et si vous louiez le stade Gaston-Petit ?

On se souvient que, l’an dernier, pour faciliter le passage de la Berrichonne devant la DNCG, la Ville de Châteauroux, propriétaire du stade Gaston-Petit, avait déjà rendu service au club en baissant notamment le prix de location du stade. augmentant la facture de 11 000 € HT à 6 400 € HT par match lors de la saison écoulée.

Un geste auquel les nouveaux propriétaires n’auront pas droit, puisque le prix de la location revient à son tarif initial. Gil Avérous s’est toutefois montré sensible à leur demande d’assouplissement de cette redevance qui représente environ 200 000 € à payer pour les 17 matches de championnat à domicile.

Ce lundi 24 juin, le maire de Châteauroux a révélé qu’il soumettrait au vote lors du prochain conseil municipal un règlement complet pour la location du stade en fin de saison, et non plus en deux fois comme c’était le cas. la norme. .

 
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