huit jours sur la route du jour J

huit jours sur la route du jour J
huit jours sur la route du jour J

Après huit jours en Normandie pour commémorer les 80 ans du débarquement du 6 juin 1944, le Vouneuillois Gilles Vaucelle a la tête dans les étoiles. Un de ceux avec lesquels il a décidé de décorer sa Jeep Willys. « J’ai décidé de l’américaniser, avec ce symbole des Etats-Unis mais aussi avec l’installation d’un compteur kilométrique. Beaucoup me l’ont recommandé et je me suis laissé séduire. »

Il fallut près de 8 heures au père et au fils pour rejoindre la Normandie afin d’assister aux cérémonies commémoratives du Débarquement du 6 juin 1944.
© Photo, Gilles et Jean-Charles Vaucelle

C’est à bord du véhicule mythique et avec son fils, Jean-Charles, que le Vouneuillois atteint les plages normandes le 1est Juin dernier. « Il nous a fallu 8 heures pour arriver à Port-en-Bessin. Nous avons eu très très froid pendant le voyage, je n’avais pas mis les portes de la Jeep et le chauffage ne fonctionnait pas. explique-t-il avec un sourire. Le lendemain, les deux hommes atteignaient Omaha Beach. « Exceptionnellement autorisé pour les véhicules. Avec ma fille qui nous avait rejoint, nous avons pu discuter avec les soldats américains qui étaient sur place. C’était un moment spécial. »

Les jours suivants, en famille et en jeep, les Vaucelles ont poursuivi les visites et animations organisées pour la commémoration : campement américain à Sainte-Mère-l’Église, visite guidée d’un bunker à Osmanville et des marais de Carentan (1), manifestations de véhicules amphibies à Arromanches ou encore découverte de la batterie de Merville (2). « Cela valait la peine, c’était très bien fait, notamment tous les rassemblements de véhicules. Mais, finalement, le 6 juin, nous avons regardé la cérémonie de commémoration à la télévision chez mon cousin à Caen où nous étions hébergés. C’était très difficile d’accéder aux sites, tout était bloqué et on voyait mieux à la télévision. »

Un bunker, des démonstrations de véhicules, un camp américain…

Le retour en territoire poitevin s’effectue le lendemain, après un parcours quasiment sans incident. « Nous avons perdu quelques boulons avec les vibrations de la Jeep et le frein à main ne fonctionnait plus depuis plusieurs jours. Sans compter qu’à Mirebeau, le cache-brise s’est détaché à cause d’une soudure cassée. Mais cela ne nous a pas empêché de revenir à Vouneuil-sous-Biard. »

Des petits dégâts que Gilles Vaucelle a déjà commencé à réparer. « En plus des freins qui doivent être changés. Et le klaxon, que nous avons dû désactiver lors de notre voyage en Normandie car il sonnait à chaque fois que nous tournions le volant. A Arromanches, nous ne sommes pas passés inaperçus ! »

(1) Au printemps 44, les Allemands inondent les marais pour gêner les parachutages et la progression des blindés alliés. De nombreux parachutistes américains s’y sont noyés, trop chargés et emmêlés dans leurs verrières.

(2) La Batterie de Merville est l’une des batteries côtières du Mur de l’Atlantique, construite par l’armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, il fait l’objet d’un assaut inimaginable, et sa capture par 150 hommes du 9e Le British Parachute Battalion est l’un des exploits du jour J.

 
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