pourquoi les miellées sont favorables à la biodiversité

pourquoi les miellées sont favorables à la biodiversité
pourquoi les miellées sont favorables à la biodiversité

La Chambre d’Agriculture de Vienne et la Fédération des Chasseurs de Vienne ont organisé, le mercredi 12 juin 2024, une journée de formation avec Myriam Blanchard, agricultrice au lieu-dit « Champ-Rond » à Pouillé. Le thème ? Comment créer des « bandes en nid d’abeilles », dans le cadre du programme national Agrifaune créé en 2006.

Un partenariat entre le monde agricole et celui de la chasse

Financé par l’Office français de la biodiversité (OFB), ce programme assure un partenariat entre les acteurs du monde agricole et ceux du monde de la chasse. Elle favorise la prise en compte de la faune sauvage au sein d’une agriculture productive et économiquement performante, réalise des opérations de démonstration et contribue au développement durable des zones rurales.

Cette journée était dédiée à sensibiliser une quinzaine de techniciens du monde agricole et autant d’agriculteurs à créer des bandes mellifères, c’est-à-dire des bandes de terrain enherbées constituées d’espèces végétales produisant du nectar et du pollen en quantité. et de qualité pour nourrir les insectes pollinisateurs au sein d’un système agricole essentiellement dédié aux grandes cultures de céréales et d’oléagineux.

Par ce biais, nous favorisons l’accueil de la biodiversité et des auxiliaires de culture, nous améliorons la gestion des adventices en bordure de champ, nous protégeons les parcelles contre l’érosion et le dessèchement, nous facilitons les déplacements des animaux et des insectes, et nous maintenons les populations de pollinisateurs. .

Des agriculteurs déjà impliqués

Cette journée était ouverte à tous les agriculteurs et partenaires techniques pour découvrir les témoignages d’agriculteurs déjà impliqués à travers des échanges et trois ateliers. Sur les 5 000 agriculteurs du département, ce sont aujourd’hui 25 agriculteurs et 6 viticulteurs qui se sont lancés dans ce programme.

Sur place, trois ateliers leur ont permis de bien appréhender le sujet. Un atelier animé par Caroline, de la Fédération des Chasseurs, a illustré quatre bandes herbeuses très différentes avec de très belles photos. L’objectif était de les classer par ordre d’intérêt en fonction de leur richesse en plantes mellifères.
L’atelier d’Aurélie, de la Chambre d’Agriculture, était situé à proximité d’une bande herbeuse créée en bordure d’un champ de blé par Myriam Blanchard. Elle a montré la richesse de la faune eninsectes collectée dans une bande herbeuse.
Enfin, un troisième atelier a demandé aux stagiaires de cartographier les bandes mellifères proposées sur un fond de carte orthophoto, prenant en compte tous les éléments du terrain (bois, étangs, haies, ruisseaux, habitat, etc.). Reste à espérer que nos agriculteurs retrouveront le bon sens et deviendront de plus en plus susceptibles de créer ces espaces de biodiversité.

 
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