Ségolène Amiot, 38 ans, est la députée sortante qui défendra les couleurs du Nouveau Front populaire au 3e circonscription de Nantes-Saint-Herblain.
Son parcours politique
L’engagement politique de Ségolène Amiot s’inscrit dans le sillage de son implication associative. « Après avoir fait mes premiers pas dans le militantisme en 2007, avec le centre LGBT, j’ai mis à profit mes deux années de médecine et mes cinq années d’ostéopathie pour faire de la prévention en milieu scolaire. Je suis syndiqué à la CGT de mon entreprise depuis 2012. »
Devenue secrétaire de la commission d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, elle prend « toute la force du droit du travail ». Elle change ses priorités. « Les lois ne permettaient plus de défendre les salariés. » Le clic. « J’ai essayé de m’impliquer politiquement. »
Elle choisit La France insoumise. « J’avais affiché toutes les professions de foi. Le programme était chiffré, conforme à mes propres valeurs, complet, détaillé. » Candidate aux élections départementales du canton 2, à l’est de Nantes, elle compte sur son bon score pour s’imposer comme candidate aux élections législatives de 2022.
Sa mesure du « pouvoir d’achat »
Un triptyque en fait : « Blocage des prix des produits de première nécessité, salaire minimum de 2 000 € brut et augmentation du point d’indice des fonctionnaires de dix points. » Des mesures qu’il finance en supprimant « niches fiscales ». « Nous allons supprimer l’ISF, remettre de l’argent dans les caisses. Redonnez en retour par les salaires. »
La mesure qui lui tient à cœur
Investie dans la lutte à l’école Nelson-Mandela de Saint-Herblain, elle n’hésite pas : « Éducation prioritaire. Il faut absolument rétablir la carte scolaire, donner les moyens aux établissements d’accueillir les jeunes les plus en difficulté, renforcer les équipes éducatives, augmenter le nombre d’adultes à la disposition des enfants. »
