Une Manitobaine, qui a eu recours à la maternité de substitution, réclame des prestations de maternité

Un couple manitobain se sent victime de discrimination lorsque l’employeur de Jaclyn Blazanovic ne lui offre pas de prestations de maternité supplémentaires puisque leur fille est née d’une mère porteuse.

Jaclyn, qui travaille comme assistante de salle d’opération à la Clinique Pan Am, et son partenaire, Tim Blazanovic, ont accueilli Amelia en octobre dernier après avoir essayé pendant 15 ans d’avoir un enfant.

C’est comme si je n’étais pas une mère, comme si j’étais moins qu’une personnese lamente Jaclyn.

Tim soutient qu’elle répond à la plupart des critères de l’article 204 de la convention collective du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), concernant le régime de congé de maternité payé.

Le principal point de friction concerne un article qui stipule que la salariée doit fournir un document d’un médecin attestant qu’elle est enceinte et précise la date estimée de l’accouchement.

Même si Amelia nous est née, par l’intermédiaire d’une mère porteuse, qu’elle porte notre nom de famille et qu’elle nous a été donnée à la naissance, ils refusent de nous payer parce qu’ils s’accrochent à l’idée que Jaclyn n’est pas la mère biologique.souligne Tim Blazanovic.

Selon lui, le refus des prestations est C’est vraiment injuste.

Nous recherchons simplement l’équité, car elle paie les mêmes cotisations syndicales que tous les autres employés de la province et que toutes les autres employées qui ont accouché. Nous ne devons pas être les seuls à avoir eu recours à une mère porteuse.

Jaclyn Blazanovic bénéficie de l’assurance-emploi à 33 % de son salaire, mais elle n’a pas droit à la prestation additionnelle prévue par la convention collective pour les congés de maternité payés, qui lui permettrait d’atteindre 93 % de son salaire. Son salaire.

Elle est en congé depuis l’automne dernier et devrait retourner au travail en novembre.

LE SCFP a déposé un grief auprès de l’Office régional de la santé de Winnipeg. Une audience est prévue le 2 juillet.

Malheureusement, cela pourrait prendre des années pour trouver une résolutionmentionne Tim. En attendant, les factures continuent d’affluer, dont toutes les dépenses liées à la naissance d’un enfant.

Le couple a également tenté de déposer une plainte auprès de la Commission des droits de la personne du Manitoba.

Dans un courriel, un agent leur a répondu qu’une décision de la Cour suprême de 2021 indique clairement que la Commission n’a pas compétence sur les conflits liés aux conventions collectives, ce qui signifie qu’elle est peu probable qu’une plainte aboutit et que l’affaire doit être résolue par des griefsprécise l’e-mail.

L’Union promet du changement

La dernière convention collective relative à l’article 204 du Syndicat canadien de la fonction publique a expiré le 31 mars.

Dans une mise à jour des négociations envoyée aux travailleurs des cliniques Pan Am le 13 mai, le SCFP dit que certaines conditions convenues avec la province incluraient un congé de maternité pour les parents qui ont des enfants par l’intermédiaire d’une mère porteuse.

Le coordonnateur des soins de santé et négociateur en chef du SCFP, Shannon McAteer, souligne qu’elle ne peut pas commenter davantage les négociations en cours ni les griefs actuels. Elle ajoute que l’affaire Blazanovic renforce la nécessité pour la convention d’avoir un un langage plus progressiste.

Elle a également déclaré que la clause de supplément de salaire dans le dernier contrat était en place. depuis un certain temps.

Je ne savais pas qu’il y avait une lacune dans la couvertureelle dit. Dès que nous en avons eu connaissance, nous avons fait avancer les choses.

Avec les informations de Gavin Axelrod