Depuis le retour des vacances de la Toussaint, c’est toujours le même constat. La chaudière de l’école primaire Paul Bert d’Aulnay-sous-Bois est en panne depuis le 4 novembre. Avec des températures en baisse et la région Île-de-France placée en alerte orange neige-verglas, le thermomètre n’indique que 13 degrés dans les salles de classe. Une situation qui n’est pas un cas isolé.
La mairie explique la situation au micro de France Bleu Paris : « un technicien vient le redémarrer trois fois par jour, et il repart pendant 1h30, mais ce n’est pas satisfaisant « . Pour compenser le manque de chaleur, des convecteurs mobiles ont été installés dans les chambres. Elles sont allumées à 5 heures du matin par les gardiens, mais quand les parents arrivent, il ne fait plus que 13 ou 14 degrés. Le 14 novembre, le maire de la ville, Bruno Beschizza, a contacté par courrier la société Engie Solutions, titulaire du contrat d’exploitation et de maintenance des installations de chauffage de la commune. Sur Facebook, la ville d’Aulnay-sous-Bois s’exprime son indignation face aux manquements aux obligations d’Engie Solutions. Le maire donne son sentiment sur la qualité de service de l’entreprise qui « ce n’est pas ce à quoi les utilisateurs sont en droit d’attendre ».
Pour assurer la sécurité et la santé des enfants, » Beaucoup de parents choisissent de ne pas laisser leur enfant à l’école dans ces conditions, nous les comprenons »réagit la mairie.
Il n’existe aucun texte ministériel qui indique une température minimale ou maximale pour les salles de classe. Or, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, les risques sanitaires sont réels lorsque les températures dans les locaux sont inférieures à 14 degrés ou supérieures à 30 degrés.