Vaches ou pas, le président écologiste de la métropole de Lyon estime qu’héberger Intervilles coûterait trop cher à la collectivité, avec une production nécessitant plusieurs centaines de milliers d’euros.
La nouvelle version d’Intervilles, sans vaches, ne devrait pas passer par Lyon. Contacté par un intermédiaire du jeu organisé par France Télévisions, Bruno Bernard, président de la métropole de Lyon, a décidé de décliner l’offre.
L’élu écologiste n’était pas contre l’idée d’héberger l’émission (avec ou sans vaches), mais était refroidi par les conditions financières exigées par la production. « Nous étions prêts à accueillir Intervilles, à condition que ce soit gratuit. Puis on a vu le cahier des charges et on s’est dit qu’on n’allait pas dépenser des centaines de milliers d’euros pour ça »dit Bruno Bernard.
L’absence controversée des vaches
La venue d’Intervilles dans la région lyonnaise n’est cependant pas totalement compromise puisqu’une commune pourrait très bien décider d’accueillir le match sans passer par la métropole. Une éventualité « souhaitée » par Bruno Bernard.
Plusieurs villes historiques du salon, Dax, Mont-de-Marsan et Bayonne ont également indiqué qu’elles ne participeraient pas à la nouvelle édition d’Intervilles, mais pour une toute autre raison. Ces communes du Sud-Ouest, attachées à leurs traditions, protestent contre l’absence de vaches. “En tant qu’élu de Bayonne, je rejoins la position de tous les camarades du Sud-Ouest pour dire qu’on ne dénature pas ce beau programme”a déclaré Olivier Alleman, conseiller municipal délégué auprès du maire.
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