Didi 1. Naissance – .

Didi 1. Naissance – .
Didi 1. Naissance – .



CCela fait dix ans que Giuseppe Liveri a disparu. Faute de pistes et de corps, la police a clos l’enquête. Sa famille se réunit pour lui rendre hommage. Simon semble être le seul à espérer que son grand-père soit encore en vie quelque part. Un après-midi, son ami Hector lui propose de se changer les idées en allant explorer un tunnel abandonné auquel il a trouvé l’accès il y a peu de temps. Au cours de leur errance, les deux adolescents tombent sur un étang où vivent d’étranges amphibiens et un grimoire. À leur retour, il s’est avéré qu’une des grenouilles les avait suivis, cachée dans le sac à dos. Le lendemain, l’animal a non seulement grandi, mais au grand étonnement de Simon, il se met à parler et à contrôler les éléments liquides par télékinésie. Autobaptisée Didi, la bête s’installe tranquillement dans la chambre du garçon, jusqu’au soir où un de ses semblables, César, arrive pour la « libérer »…

Dans cette nouvelle série publiée par Le Lombard, Christian Galli propose un grand nombre d’éléments qui ont tout pour plaire aux lecteurs pré-ados. Tout d’abord, la construction du duo de protagonistes principaux est suffisamment développée pour permettre une identification. De plus, le scénariste ajoute un axe autour de la différence, ici entre espèces. Jouant la carte de la complémentarité, Didi et Simon deviennent amis, non sans heurts, sans jugements et sans pathos. Les fans de BD plus âgés, ou ceux ayant une bonne culture cinématographique, devinent les sources d’inspiration du scénariste. En lisant, comment ne pas penser à ET ou pour Goonies ? Qu’il s’agisse de relations avec des créatures mystérieuses et de leurs dons, ou en termes de rythme et d’un développement riche en rebondissements, l’auteur puise dans cette culture pour alimenter son récit. Ce qui est très plaisant puisque cela dynamise tout l’album. Cependant, le point de départ de son histoire, à savoir retrouver le grand-père, s’efface et ne devient que très secondaire à partir du moment où César révèle quelques mystères.

Le style graphique est classique mais agréable. Il est rehaussé par une coloration rappelant le côté donc années quatre-vingt déjà mentionné.

Titre Naissancece premier tome de Ai-je porte bien son nom. L’univers de la série, les personnages et l’intrigue de fond sont présentés avec suffisamment d’éléments révélés, pour susciter la curiosité et l’enthousiasme des jeunes lecteurs en quête d’aventures surnaturelles.

By J. Vergeraud

 
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