Concarneau. Les boulangers et pâtissiers de Saint-Jo fêtent quarante ans d’histoire

Concarneau. Les boulangers et pâtissiers de Saint-Jo fêtent quarante ans d’histoire
Concarneau. Les boulangers et pâtissiers de Saint-Jo fêtent quarante ans d’histoire

Moment d’émotion, dimanche soir 23 juin 2024, pour quelque 400 anciens élèves venus fêter les 40 ans de la section boulangerie-pâtisserie-chocolaterie, du collège et lycée Saint-Joseph, à Concarneau (Finistère). Créée en 1984, elle a formé pas moins de 2 350 boulangers, pâtisseries, pâtisseries et autres chocolateries pour ravir les papilles.

“C’est bien”

“Revoir tous ces visages, ça fait plaisir, s’exclame Pierre Roger, directeur adjoint du lycée des métiers et responsable de la filière boulangerie-pâtisserie. Le secteur a commencé avec la section boulangerie, puis s’est ajoutée la pâtisserie et enfin la chocolaterie. Nous avons envoyé l’invitation aux anciens étudiants via les réseaux sociaux et 20% d’entre eux sont venus en famille. »

Professeur de pâtisserie au lycée depuis 1989 – il prendra sa retraite mi-juillet –, il reconnaît que tous les anciens élèves ne sont pas devenus boulangers ou pâtissiers. « Certains ont emprunté des chemins différents mais d’autres sont devenus d’illustres pâtissiers ou boulangers, comme Aurélien Le Mouillour, sacré Meilleur Ouvrier en Boulangerie de France en 2023 et devenu formateur à l’Institut National de la Boulangerie-Pâtisserie de Rouen. » Il a obtenu son baccalauréat professionnel en boulangerie en 2012.

La filière, qui comprend trois CAP (boulanger, pâtissier, chocolatier-confiseur) ainsi qu’un baccalauréat professionnel boulangerie-pâtisserie, forme chaque année près de 160 étudiants. « C’est un secteur très demandé, ce sont des métiers qui ont la cote et qui sont médiatisés »continues Pierre Roger.

« Nous avons aussi un lien fort avec les boulangeries qui accueillent nos stagiaires, ajoute Yannick Coulouarn, directeur de l’établissement. Depuis quarante ans, nous avons construit un réseau important, notamment avec d’anciens étudiants devenus eux-mêmes artisans. C’est un peu comme l’histoire qui perdure. »

“J’ai passé un bon moment”

Un retour aux sources que le Quimperois Erwan Kerisit, 20 ans, qui travaille aujourd’hui aux Macarons de Philomène, à Quimper, n’aurait pas manqué. « J’ai fait un CAP de boulanger, puis un CAP de pâtissier et enfin un CAP de chocolatier. En quatre ans, j’ai passé un très bon moment ici. »

« Ce sont des métiers de passion, prend la relève du bigouden Alan Durand, 19 ans, qui a poursuivi par un brevet technique des métiers de chocolatier, après son CAP. Chocolat ? «J’adore la matière. Nous travaillons les arômes, les épices, les purées de fruits. Mais c’est un matériau coûteux. Tout le monde ne peut pas se le permettre. »

 
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