La Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre israélien de la Défense Yoav Gallant « pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre ».
Publié le 22/11/2024 07:33
Mis à jour le 22/11/2024 08:33
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“C’est une décision totalement arbitraire” et « clairement anti-israélien »dénonce vendredi 22 novembre sur franceinfo Joshua Zarka, ambassadeur d’Israël en France, alors que la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense en Israël Yoav Gallant.
« Nous nous défendons du mieux que nous pouvons, sans créer de famine et sans prendre pour cible les civils. » » a défendu Joshua Zarka. Selon lui, la Cour pénale internationale tente de“pour prévenir” Israël doit se défendre. “La Cour pénale internationale émet des mandats d’arrêt contre le Premier ministre qui gère la défense d’Israël pendant la guerre la plus terrible que l’État ait connue depuis sa création, et ce, clairement pour des raisons politiques. fustige l’ambassadeur. Les mandats d’arrêt ont été déposés “secrets”afin de protéger les témoins et d’assurer la conduite des enquêtes, a indiqué la CPI. « Nous sommes au stade de l’enquête. Il n’y a pas eu de décision de mise en accusation », spécificateur Joshua Zarka. « La CPI, qui devrait être la boussole morale de la communauté internationale, est complètement brisée, selon lui. Nous sommes un pays démocratique capable de mener des enquêtes indépendantes. Si des crimes ont été commis, c’est notre système judiciaire qui doit enquêter.»insiste l’ambassadeur.
Le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, est également poursuivi. Ces mandats ont été émis « pour des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l’État d’Israël et de l’État de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023 »détaille la CPI dans un communiqué. « Cette décision de mettre sur le même plan un pays démocratique et une organisation terroriste est véritablement une offense à l’égard de toutes les victimes de cette guerre, qu’elles soient israéliennes ou palestiniennes. » estime le diplomate.
Joshua Zarka demande à Emmanuel Macron de ne pas appliquer le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale si Benjamin Netanyahu venait à venir en France. La France doit “suivre l’exemple donné par les Etats-Unis, par le président américain et par d’autres pays de l’Union européenne comme la Hongrie, l’Autriche et la République tchèque, qui ont déploré cette résolution”il a expliqué. Le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale va en effet contraindre le Premier ministre israélien à limiter ses déplacements.