DÉCRYPTION – L’écrivain franco-algérien, qui n’a toujours pas été formellement inculpé, risque la prison à vie, selon les médias algériens. L’affaire devient un nouveau contentieux dans la relation bilatérale avec la France, plombée par une rupture de la coopération dans tous les secteurs.
Alors que les magistrats les plus importants du pays étaient mobilisés toute la journée de lundi aux côtés du président Abdelmadjid Tebboune pour la cérémonie d’ouverture de l’année judiciaire, la plus grande incertitude entoure toujours le sort de Boualem Sansal, 75 ans, arrêté samedi 16 novembre. , les journalistes algériens familiers des péripéties de la justice envisagent unanimement le même scénario : des poursuites au titre de l’article 87 bis du code pénal.
Cet article décrit « terroriste ou subversif » tout acte portant atteinte « sécurité de l’État, intégrité territoriale, stabilité ou fonctionnement normal des institutions ». Les récentes déclarations de l’auteur sur le Maroc et l’Algérie pourraient être interprétées comme « attaque contre les symboles de la nation et de la République ».
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