Trois appareils d’imagerie médicale ont été volés au Puy-en-Velay et à Yssingeaux, dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 novembre. Le cabinet de radiologie d’Aiguilhe a subi une tentative d’attentat. Ce trajet aurait été commis par une bande organisée, qui aurait utilisé trois véhicules.
Une nouvelle vague de cambriolages visant des cabinets de radiologie a touché la Haute-Loire. Une effraction a été commise au centre Henri-Dunant, qui jouxte la clinique Bon Secours du Puy. La fenêtre de la salle d’attente, située juste à côté de la porte d’entrée, a été forcée. Les deux échographes ont été volés.
“Ce sont des machines sur roues d’environ un mètre de haut.”
Pierre-Yves Deschamps (le directeur)
La valeur de chacun d’eux est estimée entre 50 000 et 60 000 euros.
Le cambriolage a été signalé à la police qui a mené une enquête. “Ils ont visionné les images de vidéosurveillance et nous ont dit que les voleurs étaient arrivés à 4h40 du matin. Ils ont sorti les machines par les fenêtres de la salle d’attente et les ont chargées dans trois voitures.”
Le bureau d’Aiguilhe, qui appartient au même groupe, a également reçu la visite des cambrioleurs. Mais ces derniers n’ont pas pu mener à bien leur projet sans que l’on sache s’ils ont été perturbés dans leur action ou s’ils ont tout simplement échoué dans leur effraction.
Le cabinet Cardioparc installé dans l’ancien HLM Crisselle, rue du Pêcher à Yssingeaux, fait également partie des victimes. Dans ce bâtiment qui accueille des activités tertiaires, « ils ont cassé les portes d’entrée », témoigne Pierre Liogier, maire d’Yssingeaux. Là aussi, les équipes ont constaté qu’un échographe avait été volé. La gendarmerie est venue procéder à des prélèvements dans le cadre de l’enquête pour flagrant délit.
Au Puy, la direction du cabinet de radiologie Henri-Dunant a deux priorités : « Annuler les rendez-vous d’une centaine de patients le jeudi et autant le vendredi, et trouver des machines de remplacement. Nous avons fait appel au constructeur et au réseau de distribution. Notre objectif est de retrouver une activité normale dès lundi. Pendant ce temps, les deux radiologues et les six secrétaires se retrouvent impuissants.
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Ce genre de voyage n’est pas nouveau. En 2019, une vague identique de cambriolages avait touché les bureaux d’Yssingeaux et de Monistrol-sur-Loire. Ce type de vols semble répondre à des « commandes » qui permettent d’équiper des cabinets en Europe de l’Est.
Celine Demars
