Alors imitons l’ONU pour prendre soin de nos sans-abri

Puisque nous sommes incapables de loger les indigents qui construisent de pitoyables villages de tentes au bord des routes ou dans les parcs partout au Québec, pourquoi ne pas les aider en les équipant comme le fait l’ONU dans les pays sinistrés ?

Aujourd’hui, les policiers devaient démanteler certains campements de la rue Notre-Dame à Montréal, mais cette opération a été reportée au mois de décembre.

Habituez-vous à voir constamment des tentes et des villages de tentes partout, même en hiver.

Devant ce spectacle, je ne peux m’empêcher de penser à ces zones sinistrées que j’ai vues dans des pays maltraités.

L’exemple de l’ONU

Lorsqu’un tremblement de terre détruit à une vitesse fulgurante une région du Moyen-Orient ou d’Afrique, l’ONU arrive avec ses experts en aide humanitaire et des villages de tentes semblent abriter les « grands perdus ».

Quoi qu’on dise de cette « grande chose » (comme l’appelait avec dédain Charles de Gaulle), l’ONU est capable d’ériger des camps efficaces et bien gérés.

Vous me direz que vivre sous la tente chez soi en hiver n’a aucun sens et qu’il faudrait des endroits plus chauds dans les centres d’hébergement. J’ai envie, mais… il y a encore du monde dehors ! Alors, qu’est-ce qu’on fait ?

Le foutu problème

Le ministère des Transports du Québec est propriétaire de cette étendue d’herbe (qui élargirait un jour l’autoroute Notre-Dame, ce qui n’arrivera jamais) et est en mesure de demander l’expulsion de ces misérables hameaux de toile. .. et c’est ce qui va se passer.

Pourquoi ne pas aménager un emplacement réservé aux tentes sur cette section ?

Pourquoi ne pas prêter à ces gens des tentes décentes ?

Pourquoi ne pas construire un véritable campement organisé pour nos « pauvres victimes » comme l’ONU dans les zones sinistrées ?

Ah oui, c’est vrai : le foutu problème, c’est que plus on leur donne, plus ils vont exiger.