le gouvernement renonce à la baisse des prix pour encourager les délocalisations

le gouvernement renonce à la baisse des prix pour encourager les délocalisations
le gouvernement renonce à la baisse des prix pour encourager les délocalisations

UPSA et Sanofi, qui commercialisent le paracétamol en , ont obtenu un moratoire de deux ans du gouvernement.

Traitement préférentiel pour le paracétamol. Alors que le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) prévoit un milliard d’euros d’économies sur les dépenses en médicaments l’année prochaine, le gouvernement est prêt à faire une exception pour cette molécule dont raffolent les Français. gros consommateurs. Sanofi, qui commercialise le Doliprane pour encore quelques mois, ainsi que UPSA, dont les marques phares sont Dafalgan et Efferalgan, ont obtenu du gouvernement un moratoire de deux ans sur le prix du paracétamol, qui aurait dû baisser de 10 %. à la fin de l’année. “Une boîte de paracétamol coûte 76 centimes en France. Ce prix est inférieur à celui pratiqué à l’étranger. Nous souhaiterions que le fait de produire en France soit pris en compte dans la fixation du prix du médicament.», expliquait récemment Isabelle Van Rycke, PDG d’UPSA.

Sanofi, dont le projet de cession de sa filiale commercialisant le Doliprane avait suscité un tollé en octobre, en a été informé cet été. Selon Les EchosL’UPSA s’est engagée, en contrepartie de ce moratoire, à relocaliser en France la production de deux médicaments figurant dans la liste des médicaments stratégiques établie en 2023.C’est effectivement un signal positif qui nous permet d’investir dans la production de nouvelles molécules en France.», explique le laboratoire détenu par un Japonais. L’UPSA envisagerait de produire à Agen de la prégabaline, une molécule traitant les douleurs neuropathiques et les crises d’épilepsie, ainsi que de la lamotrigine, également un antiépileptique.

UPSA investit également pour augmenter la production de paracétamol en France. Elle devrait bientôt pouvoir fabriquer 450 millions de cartons, soit la quasi-totalité des besoins de la France. Mais à ce jour, 55 % de ses coffrets sont exportés à l’étranger, alors que Doliprane est une marque à 95 % française.

Petit pouce de paracétamol

Ce moratoires’inscrit dans un contexte propre à ces produits dont la chaîne de valeur se reconstitue en France», explique le bureau du ministère de l’Industrie. Le principe actif du paracétamol n’y était plus fabriqué depuis 2008. Avec l’aide de l’État dans le cadre de France 2030, Sanofi et UPSA ont soutenu la construction, par le spécialiste des principes actifs Seqens, d’une toute nouvelle usine en France, qui leur fournira du principe actif à partir de 2026.

Le Doliprane est, en volume, le médicament le plus consommé en France selon l’Assurance Maladie. 330 millions de boîtes ont été livrées aux pharmacies l’année dernière. Dafalgan de l’UPSA, numéro deux du classement, arrive loin derrière, avec 71 millions de cartons prescrits.

 
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