La compagnie aérienne à bas prix exhorte une nouvelle fois le gouvernement à abandonner son projet de tripler le produit de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) afin de remplir les caisses de l’Etat.
Après avoir critiqué la volonté du gouvernement d’augmenter les taxes sur les billets d’avion, Ryanair menace désormais de réduire considérablement ses opérations en France si ce projet se concrétise.
N’oubliez pas que le gouvernement entend tripler le produit de la taxe solidarité sur les billets d’avion (TSBA) afin de remplir les caisses de l’Etat. Cette augmentation entrerait en vigueur le 1er janvier.
Business Chypre : Taxe aérienne, Ryanair va-t-il bouder la France ? – 21/11
Par exemple, pour les vols intérieurs et en Europe, le barème passerait de 2,63 à 9,50 euros en classe économique. Pour les vols au-delà de 5.500 km, le barème passerait de 7,51 à 40 euros.
« Une taxe qui rendra de nombreuses routes non viables »
Dans un communiqué, la compagnie low-cost estime que « des taxes plus élevées sur le transport aérien signifient des coûts d’accès plus élevés pour les Français, ce qui fera de la France – et en particulier de la France régionale – une destination beaucoup moins prisée. compétitif pour les investissements dans le tourisme et les compagnies aériennes.
“Malheureusement, étant donné que cette augmentation injustifiée de la taxe sur les passagers rendra non viables de nombreuses liaisons vers/depuis la France régionale, Ryanair revoit actuellement ses programmes français et prévoit de réduire la capacité vers/depuis les aéroports régionaux français jusqu’à 50 % à partir de janvier 2025 si les Français Le gouvernement poursuit son projet à courte vue de tripler les taxes sur les passagers”, peut-on lire.
“La proposition du gouvernement français est à courte vue, mal pensée et vise à faire dérailler davantage la reprise de l’industrie aéronautique française”, a déclaré Jason McGuinness, directeur commercial de Ryanair.
« La France et l’Allemagne (où Ryanair a déjà réduit sa présence, ndlr) comptent parmi les marchés aériens les moins performants d’Europe et, grâce aux récentes augmentations des taxes aériennes, leur situation sera encore pire. laissés pour compte par des économies concurrentes comme l’Espagne et la Pologne, où il n’y a pas de taxes, ainsi que l’Italie, la Suède et la Hongrie, qui ont supprimé les taxes sur l’aviation”, poursuit le responsable.
Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Affaires