Six étudiants d’origine marocaine réussissent un examen de français grâce à une association varoise

Six étudiants d’origine marocaine réussissent un examen de français grâce à une association varoise
Six étudiants d’origine marocaine réussissent un examen de français grâce à une association varoise

L’association FACE Var, luttant contre l’exclusion sociale, propose depuis plusieurs années des cours de français et passe un examen de langue, dont six membres ont profité.

Ils sont ici titulaires d’un diplôme d’études de langue française A2 (niveau équivalent CAP et BEP) ou B1 (B2 étant le niveau du baccalauréat).

C’est lors d’un goûter avec remise des attestations de réussite que Virginie Peffredo, la responsable de l’espace de vie sociale, et Huong Alsina, l’un des professeurs de français, ont échangé avec eux, rires, ressentis sur cette année d’apprentissage et d’oriental fait maison. des pâtisseries.

Cette formation linguistique s’inscrit dans le cadre de l’initiative OEPRE (Ouvrir l’école aux parents pour la réussite des enfants), en partenariat avec l’éducation nationale.

« Nous sommes ensemble, nous réussissons ensemble »

Ce sont six femmes d’origine marocaine, âgées de 25 à 40 ans, arrivées en France depuis plusieurs années, qui ont suivi les cours du jeudi dispensés par l’association.

Ils ont parfois des objectifs professionnels, afin de suivre une formation, d’accepter un nouvel emploi, ou plus personnel, ou encore le temps qu’ils s’accordent. « J’ai modifié tout mon emploi du temps pour aller en cours. Jeudi est un jour pour moi, j’apprends pour moi”, » déclare Hayat, qui vient d’obtenir sa certification B1.

Les cours sont dispensés toute la journée et chacun parvient à les combiner avec son travail ou sa vie de famille : « Ce n’est pas seulement pour apprendre, psychologiquement ça fait du bien. Nous rentrons chez nous avec beaucoup… d’énergie», » ajouta Laïla.

Cette belle ambiance est précisément ce qui les a convaincus. Layla avoue avoir testé quelques centres varois et elle est restée à Hyères car elle s’y sentait bien.

«C’est plus humain que professionnel» elle explique. Ce à quoi Virginie Peffredo ajoute : “On a beaucoup ri”. Le gérant en est ravi « Ambiance conviviale pour qu’ils puissent s’exprimer ».

Tous les regards sont tournés vers Sana, très timide en ce début d’année (ce qu’elle avoue), qui est sortie de sa coquille grâce aux encouragements ; Elle a obtenu son diplôme avec 93 points sur 100.

Six candidats, six diplômés

L’espace de vie sociale du Val des Rougières compte donc six nouveaux diplômés. Ils doivent aussi cette réussite à Huong Alsina, professeur de français au Vietnam d’abord, passionné de recherche pédagogique et ravi de travailler avec un nouveau public.

Les jeunes femmes ont passé plusieurs tests de positionnement simulés puis des tests d’efforts afin de se préparer. Une technique qui porte ses fruits depuis « si j’ai réussi, c’est grâce aux tests, merci », assure Layla.

Mais surtout, ils doivent leur réussite à leur détermination : «C’est une travailleuse acharnée» » clame le professeur à propos d’un de ces élèves. “La nuit, je rêvais en français”, “Je répétais l’oral avec mon mari la veille” ou “Je me force à parler français à la maison”, ajoutez-en d’autres…

Une réussite couronnée d’un certificat et une ambition grandissante car chacun retourne en classe à la rentrée pour passer au niveau supérieur.

 
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