Dans « Ouest-France », fin de la grève pour les salaires après un accord trouvé avec la direction

Le logo du journal régional Ouest France au siège de Nantes, le 19 janvier 2021. LOIC VENANCE / AFP

Lancé jeudi par les salariés du quotidien régional Ouest de la FrancePour obtenir des augmentations de salaire, la grève a pris fin vendredi 21 juin au soir, après un accord trouvé avec la direction, a appris samedi l’Agence France-Presse (AFP) auprès de cette dernière et des syndicats. Le titre français le plus diffusé, avec 628 393 exemplaires par jour en 2023, était donc de retour en kiosque samedi matin.

« Le journal a été distribué ce matin dans les boîtes aux lettres suite à des négociations très difficiles » jeudi et vendredi, ce qui « fini très tard »Patricia Vieillescazes, déléguée syndicale CGT, a déclaré à l’AFP. « Un accord a effectivement été trouvé. Les journaux sont en kiosque aujourd’hui »a confirmé à l’AFP Caroline Tortellier, chargée de communication externe du groupe Ouest-France.

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“Nous avons obtenu une augmentation générale”spécifié Mmoi Vieillescazes de la CGT, soulignant que cette augmentation est « 50 euros bruts pour chaque salarié » par mois. “C’est une augmentation durable, mais ce n’est encore que 50 euros”a-t-elle regretté, avant d’ajouter : « Nous sommes loin d’être satisfaits, mais le retour au travail a été voté par 28 personnes. 21 [salariés] étaient contre. Nous sommes loin de l’unanimité. »

La grève déclenchée jeudi a eu pour conséquence que le titre n’est pas paru en kiosque vendredi. Les salariés ont menacé de faire grève à nouveau dimanche 30 juin, lors du premier tour des élections législatives, en l’absence de négociations et d’accord d’ici là.

Le journal est imprimé sur deux sites, à Chantepie, en périphérie de Rennes, et à La Chevrolière, en périphérie de Nantes. Les quotidiens sortent également de cette imprimerie. Presse océanique, Le courrier occidental et Maine librequi appartiennent au groupe Ouest-France, et n’ont pas pu se présenter vendredi alors qu’ils n’étaient pas concernés par le mouvement de grève.

Le Monde avec l’AFP

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