Le jeune Anversois est le plus jeune de notre délégation. Et se présente comme la nouvelle « Greta Thunberg », version belge. La nouvelle « Adélaïde Charlier », la nouvelle « Anuna De Wever ». Dans une lettre adressée aux dirigeants de ce monde, il appelle à un changement de paradigme, pour considérer le réchauffement climatique non pas comme une épine dans le pied de leur croissance économique mais comme une menace pour la planète. « Il y a suffisamment d’argent et de connaissances dans le monde, mais nous devons investir dans les bonnes choses. Comme une meilleure technologie, des voitures électriques, des énergies renouvelables et une consommation réduite de viande.
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Ferre a eu l’occasion de lire sa lettre lors d’une réception organisée par l’ambassade de Belgique à Bakou, en présence des ministres belges actuellement à la COP29 : la ministre fédérale du Climat, Zakia Khattabi, et ses homologues bruxellois, Alain Maron, et flamand, Melissa. Dépratere. Il s’adresse aux ministres et dirigeants de tous les pays réunis au sommet des Nations Unies sur le changement climatique, les appelant à être plus attentifs aux enfants, dont l’avenir est en jeu.»Beaucoup d’entre vous seront vieux ou morts d’ici 2050 (NDLR : date de la neutralité carbone visée par l’Europe). Il ne nous reste que 10 ans pour agir. Si nous ne le faisons pas, même les scientifiques ne savent pas ce qui va se passer.»Répéta Ferré.
Un voyage en train… puis en avion !
Le jeune enfant s’est rendu à Bakou avec l’intention de représenter « tous les enfants du monde », confiait-il, début novembre, à nos confrères de Laatste Nieuws. En 2050, j’aurai 38 ans. Je suis heureux maintenant, je vis bien et je veux avoir une belle vie en 2050, comme tous les enfants de mon âge.
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Son engagement n’est pas une Com’ orchestrée politiquement : ses grands-parents et ses parents sont impliqués dans des mouvements citoyens en faveur du climat et du développement durable. C’est lui qui a suggéré à ses parents l’idée d’aller à Bakou. Mais c’est avec Mamie et Papy qu’il s’y rendit. En partie en avion malheureusement, le train étant beaucoup trop long pour parcourir 3.592 kilomètres à vol d’oiseau depuis Deurne. Il a rejoint Budapest en train, avant de prendre l’avion pour Bakou avec une escale à Istanbul.