A Lorient, Mini Merlux rejoint l’équipe française des mascottes

A Lorient, Mini Merlux rejoint l’équipe française des mascottes
A Lorient, Mini Merlux rejoint l’équipe française des mascottes

A la tête de Poupluche, entreprise créée par Grégory Pays et dont il a repris la fin des années 2010, il produit des peluches et des mascottes. Avec la FFM, le Costarmoricain entend « créer des liens entre mascottes » et « faire reconnaître qu’être mascotte est un véritable sport ». Depuis trois ans, Côme Moudenner parcourt la France à la rencontre des mascottes afin de leur permettre « d’être connectées les unes aux autres ». C’est lors de ce voyage en France qu’il rencontre, à Lorient, le déjà célèbre Mini Merlux, la mini-mascotte du FC Lorient.

Une première sélectionnée à Lorient

Coraline Chesnel, qui, sous les traits de Mini Merlux, sillonne le Moustoir et ses alentours depuis plus d’un an, est la première sélectionnée de cette équipe tricolore. A presque 10 ans, elle fait le show aux côtés de Merlux lors de réunions à domicile. « On prend des photos dans la fan zone avec les supporters, avant de faire le tour du terrain », souligne la jeune fille. « Quand le match a commencé, elle s’est rendue dans les tribunes », ajoute Marie-Laure Chesnel, sa mère.

Mini Merlux puts on a show at Moustoir before the arrival of Paris Saint-Germain. (Le Télégramme/Jérémy Descours)

La petite fille, qui a fréquenté le CM1 à Pluvigner (Morbihan), a appris sa sélection récemment. « Côme (Moudenner) lui a envoyé un message. Elle est sélectionnée car elle est l’inventrice du concept de mini-mascotte. Une nouvelle qui a ravi la jeune fille. Elle souhaite profiter de cette opportunité pour « rencontrer d’autres mascottes ». Mais pas seulement. Coraline veut en profiter pour « changer les mentalités. Les gens confondent les mascottes avec des animaux en peluche, même s’il y a quelqu’un à l’intérieur. Nous ne sommes pas de simples marionnettes. »

Le but est de rassembler les gens et de les professionnaliser.

Reconnaissance et relocalisation

C’est aussi pour cela que se bat Côme Moudenner. Avec cette fédération, il mise sur plus de « reconnaissance » pour toutes les mascottes françaises, qui pratiquent « un vrai sport ». Le producteur de peluches s’engage également à délocaliser la production de peluches et de mascottes : « 90 % des costumes viennent de l’autre bout du monde. L’objectif est de rassembler et de professionnaliser. Pour l’instant, aucun concours de mascottes n’est prévu mais les premières devraient arriver à l’été 2025. « Le but est de rassembler avant de challenger », explique Côme Moudenner.

Même si Coraline aime beaucoup le monde des mascottes, elle ne se voit pas « en faire son métier ». Elle rêve d’être « styliste ou designer ». Pour l’instant, Coraline se sent bien dans sa « peau » de Mini Merlux. Elle souhaite rester une mini-mascotte « tant qu’elle rentre encore dans le costume » et continuera à soutenir le FC Lorient en Ligue 2 la saison prochaine. “Il n’y a pas de mercato pour les mascottes.”

 
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