Gardiens de la révolution sur liste noire | L’Iran proteste contre « l’action illégale du gouvernement canadien »

Gardiens de la révolution sur liste noire | L’Iran proteste contre « l’action illégale du gouvernement canadien »
Gardiens de la révolution sur liste noire | L’Iran proteste contre « l’action illégale du gouvernement canadien »

(Téhéran) L’Iran a convoqué l’ambassadeur d’Italie, représentant les intérêts canadiens à Téhéran en l’absence de relations diplomatiques entre les deux pays, après que le Canada a placé les Gardiens de la révolution sur une liste noire, ont indiqué vendredi les médias officiels.

Le Canada a annoncé mercredi avoir placé les Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique, sur sa liste d’entités terroristes, accusant l’Iran de faire preuve de « mépris pour les droits de l’homme » et de vouloir « déstabiliser l’ordre international ».

En réponse, le ministère iranien des Affaires étrangères “a convoqué jeudi l’ambassadeur d’Italie pour lui transmettre la ferme protestation de notre pays contre l’action illégale du gouvernement canadien”, a déclaré l’agence officielle Irna.

Le chef par intérim de la diplomatie iranienne, Ali Bagheri, a également mis en garde le gouvernement canadien contre les « conséquences » de cette mesure « provocatrice et irresponsable ».

La décision d’Ottawa intervient dans un contexte de tensions persistantes entre les deux pays, qui ont rompu leurs relations diplomatiques en 2012.

Le Canada peut désormais geler les avoirs des membres des Guardians et les poursuivre en justice. Toutes les transactions financières avec eux sont également interdites.

Le Canada suit ainsi l’exemple des États-Unis, qui ont placé les Gardiens de la révolution sur leur liste noire en 2019, tandis que les politiques européens appellent leurs pays à faire de même.

Le Canada a également interdit l’entrée sur son territoire à 10 000 responsables iraniens, dont des membres des Gardiens de la révolution.

Et comme plusieurs autres capitales, Ottawa poursuit l’Iran devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour tenir Téhéran légalement responsable de l’abattage d’un Boeing ukrainien en 2020.

Un avion d’Ukraine International Airlines, reliant Téhéran à Kiev, a été abattu le 8 janvier 2020, peu après son décollage, causant la mort de 176 personnes, pour la plupart des Iraniens et des Canadiens.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Bardella, cible principale d’Attal et Faure lors du dernier débat
NEXT Prévisions météo pour le vendredi 28 juin 2024 à Évreux et ses environs – .