in Concarneau, the president commits to Sébastien Miossec – .

in Concarneau, the president commits to Sébastien Miossec – .
in Concarneau, the president commits to Sébastien Miossec – .

Dans la 8e circonscription du Finistère, l’espoir des électeurs de voir un seul candidat se présenter à gauche aux législatives s’amenuise de jour en jour. D’un côté, Sébastien Miossec (PS), maire de Riec-sur-Bélon et président de la collectivité de Quimperlé. De l’autre, Thomas Le Bon (LFI), élu municipal d’opposition à Concarneau, conseiller communautaire à Concarneau Cornouaille Agglomération et surtout, candidat désigné par le Nouveau Front populaire aux dépens du premier. Sans oublier la Quimperloise Anne Morel pour Lutte Ouvrière.

Depuis plusieurs jours, les deux principaux candidats se livrent une véritable bataille de soutiens pour légitimer leur maintien auprès des électeurs.  Malgré la colère grandissante de ces derniers, contraints d’assister au spectacle de la gauche déchirant ses électeurs.

Un choix « parisien » contesté

Une exception locale qui pose question dans un contexte national où cette même gauche a réussi à se rassembler, peu ou prou, sous une bannière commune. Ce jeudi 20 juin, c’est Loïg Chesnais-Girard qui est venu défendre, en personne, à Concarneau, la candidature dissidente de Sébastien Miossec. Car pour ces derniers, le choix d’accorder la 8e circonscription du Finistère à un candidat LFI “ne correspond pas à la sociologie du territoire qui comprend un réseau fort d’élus et de militants” sociaux-démocrates. Pour preuve, il cite les résultats de Raphaël Glucksmann aux dernières élections européennes (22,44% à Quimperlé, 21,08% à Concarneau), bien meilleurs que dans le reste du pays. Pour le président du conseil régional, la Bretagne aurait ainsi « été sacrifiée » « par Paris ». « Deux circonscriptions ont été désignées pour le PS en plus des trois députés sortants. C’est un de moins qu’en 2022. C’est une erreur d’appréciation», juge le président de Région.

« Une approche locale »

Autant d’éléments qui l’ont amené à soutenir Sébastien Miossec, bien qu’il soit privé du logo rose sur ses tracts. Loïg Chesnais-Girard assume pour sa part ce « cas très particulier », alors que dans le même temps, d’autres candidats PS, notamment à Brest, ont choisi de se retirer faute de candidature. « Nous sommes ici dans une démarche locale, avec une personne qui parle aux habitants du territoire (…). Si ce type d’initiative s’était multiplié dans la région, on se serait posé la question. Mais nous n’avons ici qu’un seul cas », argumente le président du Conseil régional. Au risque de laisser filer l’électorat et d’affaiblir le Nouveau Front populaire ? Il réfute et affirme au contraire « se placer dans la dynamique » du PFN. Sébastien Miossec ne doute guère d’accéder au second tour, au soir du dimanche 30 juin. Ce dernier affirme même être soutenu par bon nombre d’habitants et d’élus locaux. Mais alors que le candidat s’apprête à dévoiler son programme, il est interpellé : « Vous allez laisser des voix aux fascistes ! », assène un pilote au Riécois, bien que déterminé à aller jusqu’au bout de sa campagne.

 
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