la RATP pointée du doigt pour un “système anti-sans-abri” lors de la cérémonie des “Pics d’Or”

la RATP pointée du doigt pour un “système anti-sans-abri” lors de la cérémonie des “Pics d’Or”
la RATP pointée du doigt pour un “système anti-sans-abri” lors de la cérémonie des “Pics d’Or”
la RATP pointée du doigt pour un “système anti-sans-abri” lors de la cérémonie des “Pics d’Or”

La fondation Abbé Pierre a organisé ce lundi 18 novembre la cérémonie symbolique des « Pics d’Or » pour élire les pires mesures anti-sans-abri en . La RATP est pointée du doigt pour avoir muré des arches sous le métro aérien du boulevard de la Villette à Paris.

La RATP s’attire les foudres des militants des droits des sans-abri. Ce lundi 18 novembre, la direction a été distinguée lors de la cérémonie des « Pics d’or », organisée par la fondation Abbé Pierre pour avoir muré les arches d’un train surélevé où trouvaient parfois refuge des sans-abri.

Il s’agit des arches de la ligne 2 du métro aérien, sur le boulevard de la Villette à la limite entre les 10e et 19e arrondissements de Paris, à proximité de la station Colonel Fabien. C’est le collectif Accès au Droit (CAD), un observatoire des atteintes aux droits des personnes vivant à la rue, qui a repéré cet automne ces travaux.

Interrogée par BFMTV.com, la RATP dément avoir ciblé les sans-abri. “Les arches ont été fermées lors des travaux pour consolider la structure par des murs en parpaings qui doivent être enlevés”, explique le service communication.

13.000 participants

Cette évolution figurait parmi trois autres « nominés » dans une catégorie ouverte au vote du public et à laquelle près de 13 000 personnes ont participé.

Cette remise de prix satirique des pires mesures anti-sans-abri avait déjà eu lieu en 2019 et 2020. La fondation Abbé Pierre propose également, toute l’année, à la société civile d’enrichir une cartographie en France et en Europe sur ce type de dispositif.

L’objectif de cette action est d’alerter sur la problématique du sans-abrisme qui touche aujourd’hui 333 000 personnes en France, dont 2 000 enfants. Ce chiffre a doublé en dix ans.

Pour la Fondation Abbé Pierre et les acteurs du secteur, ces mesures anti-mendicité et anti-sans-abri contribuent à éloigner les plus pauvres des villes, à les rendre invisibles des espaces publics et à ne pas répondre à ce problème de société.

 
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