Le gouvernement fédéral veut lancer son programme d’alimentation scolaire l’année prochaine

Le gouvernement fédéral veut lancer son programme d’alimentation scolaire l’année prochaine
Le gouvernement fédéral veut lancer son programme d’alimentation scolaire l’année prochaine

La ministre canadienne de la Famille, Jenna Sudds, a déclaré jeudi que le gouvernement espérait que le Programme national d’alimentation scolaire serait lancé avant la fin de la prochaine année scolaire. Il faudra cependant du temps aux organisations pour intensifier leurs activités.

Les libéraux ont réservé 1 milliard de dollars sur cinq ans pour ce programme, qui servira à nourrir les enfants partout au pays, comme ils l’avaient promis lors de la campagne électorale de 2021.

Mme Sudds a déclaré jeudi en entrevue que les accords avec les provinces et les territoires seront similaires aux accords sur les services de garde qu’ils ont signés pour réduire le coût des services de garde.

«Nous négocierons ces ententes en y intégrant notre vision et nos principes, et ce sera ensuite aux provinces d’aller de l’avant», a-t-elle déclaré.

Le programme alimentaire scolaire s’appuiera en grande partie sur les organisations existantes qui nourrissent déjà les enfants et devrait fournir de la nourriture à 400 000 enfants supplémentaires.

Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a annoncé jeudi la nouvelle politique qui guidera ces négociations lors d’une conférence de presse en Nouvelle-Écosse.

« L’un des aspects les plus importants des programmes alimentaires scolaires est qu’ils sont universels, personne n’a besoin de justifier du quartier où il habite ou du salaire de ses parents pour pouvoir accéder à un peu d’aide supplémentaire », a déclaré M. Trudeau.

Sudds dit que des programmes de déjeuner, de petit-déjeuner ou de collation devraient être accessibles à tous les enfants d’une école.

« C’est un principe fondamental pour de nombreuses raisons », a-t-elle déclaré.

Les négociations auront lieu à un moment où tous les partis politiques reconnaissent que le coût de l’épicerie est devenu insoutenable pour certaines familles, même s’il n’y a pas de consensus sur la manière de remédier à la situation.

L’objectif est de voir augmenter le nombre de repas proposés dans les écoles avant les vacances d’été 2025. Mme Sudds a toutefois reconnu que cela prendra du temps, même après la conclusion des négociations.

« Le financement est un facteur, les accords en sont un autre, mais ce qui se passe réellement sur le terrain est un autre effort monumental », a-t-elle expliqué.

« Nous avons actuellement tellement d’organisations incroyables à travers le pays qui font ce travail. Ils ont également besoin de soutien et de temps pour pouvoir se développer [leurs efforts] afin de fournir encore plus de nourriture et [à] encore plus d’écoles. »

Comme pour les ententes sur les services de garde d’enfants, Sudds s’attend à ce que les négociations et les accords finaux se déroulent très différemment d’une province à l’autre et soient adaptés pour mieux répondre aux besoins de communautés particulières.

Les détails de ce que le gouvernement fédéral souhaite voir dans chaque accord sont toujours à l’étude et sont sujets à négociation, a-t-elle ajouté.

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