En , un enfant sur cinq ne prend pas trois repas par jour, prévient l’Unicef

En , un enfant sur cinq ne prend pas trois repas par jour, prévient l’Unicef
En France, un enfant sur cinq ne prend pas trois repas par jour, prévient l’Unicef
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Une salle de classe dans un collège de Lorient (Morbihan), en septembre 2024. Loïc Venance / AFP

Alerte Unicef ​​sur les privations matérielles et sociales des jeunes générations en . Un enfant sur cinq ne prend pas trois repas par jour en France et plus d’un sur quatre a subi des violences physiques de la part d’autres enfants, selon les résultats d’une consultation réalisée auprès de 20 000 jeunes âgés de 6 à 18 ans par l’agence onusienne. , qui annonce la création d’un observatoire des droits de l’enfant.

Selon cette consultation dont les résultats ont été publiés mardi 19 novembre à la veille de la Journée internationale des droits de l’enfant, 16,2% des enfants et adolescents interrogés déclarent connaître des privations matérielles et 25,7% avoir des difficultés d’accès. à la connaissance.

Dans le détail, 22,8% des enfants interrogés mangent moins de trois repas par jour, 11,9% ne mangent de la viande, du poisson ou un œuf (ou l’équivalent protéique) qu’une fois par semaine (ou moins souvent). ). Et 11 % ne mangent des fruits et légumes qu’une fois par semaine (ou moins souvent).

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« Lacune de protection »

Quelque 7,3 % déclarent ne jamais passer de temps avec des amis en dehors de la maison et de l’école, 10,9 % ne peuvent pas organiser de fête pour leur anniversaire ou autre événement, et 7,1 % déclarent ne jamais passer de temps avec des amis en dehors de la maison et de l’école. je ne peux jamais inviter des amis chez eux.

« Ces privations, souvent cumulatives, génèrent un profond sentiment d’exclusion chez ces enfants et adolescents, qui se sentent contraints par un écart par rapport à la norme, sans pour autant être plongés dans une détresse absolue »note l’organisation onusienne.

Autre point relevé par l’Unicef, le « écart de protection » avec 31,3% des jeunes participants confiant avoir déjà subi des insultes, des taquineries blessantes ou des violences verbales, que ce soit de la part d’autres enfants ou d’adultes.

Agir « en urgence »

Plus d’un enfant sur quatre a subi des violences physiques de la part d’autres enfants ou adolescents (30 %) et plus d’un enfant sur dix est concerné par des violences commises par des adultes (13,1 %).

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Au total, 30,6% des jeunes de plus de 13 ans interrogés indiquent avoir déjà pensé au suicide, et 6,2% confient avoir eu des rapports sexuels alors qu’ils ne le souhaitaient pas, précise l’Unicef.

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Dans ce contexte, l’Unicef ​​exhorte le gouvernement à agir « protéger de toute urgence les droits des enfants et garantir leur développement dans une société plus juste ».

Parallèlement, l’organisation annonce la création d’un observatoire des droits de l’enfant, une plateforme numérique centralisant « des statistiques fiables » sur cette question, afin de permettre le développement de politiques publiques “plus efficace” envers les plus jeunes.

Le Monde avec l’AFP

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