Le parquet requiert 37 mois de prison, dont un an, contre Sven Pichal

Le parquet requiert 37 mois de prison, dont un an, contre Sven Pichal
Le parquet requiert 37 mois de prison, dont un an, contre Sven Pichal

L’enquête a débuté en août 2023 avec une dénonciation de l’ancien assistant de production de BD. Ce dernier a indiqué à la police d’Anvers que l’acteur RDB lui avait envoyé du matériel montrant des violences sexuelles sur mineurs. Un ami de BD était tombé par hasard sur les images sur son téléphone portable et l’avait incité à se rendre à la police. RDB a été interrogé deux jours plus tard et a reconnu avoir visionné des images de violences sexuelles sur des mineurs atteints de BD. Au cours d’une enquête plus approfondie, des informations troublantes concernant Sven Pichal ont émergé.

Des perquisitions ont suivi et le matériel informatique de l’ancien animateur radio a été saisi. Plus d’une centaine de photos et de vidéos de violences sexuelles contre des mineurs ont été trouvées sur son téléphone et 35 autres fichiers ont été retrouvés sur son ordinateur portable. Les recherches Internet effectuées par le prévenu ont montré qu’il cherchait à obtenir ce type de contenu. Selon les déclarations de BD et RDB, Sven Pichal a également diffusé les images en sa possession, mais aucune trace de ces échanges n’a été retrouvée.

« Les fantasmes non réalisés échangés dans les chats sont très dérangeants, mais ne sont pas punissables. Mais ils en disent long sur l’homme en face de nous et ses problèmes », a commenté le procureur. L’expert judiciaire qui a examiné l’ancien animateur de radio a conclu qu’il souffrait d’hypersexualité, avait des fantasmes déviants et a reconnu être excité par des mineurs. Selon l’expert, l’apparition des problèmes sexuels est antérieure à celle de la toxicomanie de Sven Pichal, mais cette dernière a renforcé son inhibition. Les deux problèmes sont graves et nécessitent un traitement plus intensif que celui que reçoit actuellement l’accusé, a ajouté l’expert.

Lors de ses réquisitions, le parquet a néanmoins retenu le casier judiciaire vierge du quinquagénaire, ses aveux témoignant d’un début de prise de conscience et du bon déroulement de sa libération conditionnelle. “Sven Pichal se rend compte, reconnaît et sait qu’il est coupable”, a déclaré la défense, qui a plaidé coupable dans tous les domaines. « Réaliser, reconnaître et connaître est le début de toute guérison. »

 
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