Plus de 24 marathons en 12 jours, le défi fou de ce coureur de l’extrême

Plus de 24 marathons en 12 jours, le défi fou de ce coureur de l’extrême
Plus de 24 marathons en 12 jours, le défi fou de ce coureur de l’extrême

Pour fêter ses dix ans de course à pied, Aleksandra Kacprzak a relevé le défi de courir 1000 kilomètres sur piste en douze jours. Chaque jour, elle courra alors l’équivalent de plus de deux marathons par jour à Troyes (Aube).

Dix ans de fonctionnement, ça se fête ! C’est en tout cas ce qu’Aleksandra Kacprzak, une coureuse polonaise, a décidé de célébrer sa décennie de course à pied avec un défi impressionnant : courir 1000 kilomètres sur piste en 12 jours, ce qui équivaut à 87 kilomètres par jour, soit un peu plus de deux marathons. . Un ultramarathon qui débute sous la pluie ce mercredi 19 juin au complexe sportif Henri Terré à Troyes (Aube).

« Le 6 avril 2014, j’ai couru mon premier marathon à Paris et je suis tombée amoureuse de la course à pied. Cette année, ça fait dix ans, alors je vais faire 1000 kilomètres pour fêter ça ! Je l’ai découpé en petits morceaux, en 12 jours Pendant 11 jours, j’aimerais courir 87 kilomètres par jour, et le dernier jour, dimanche 30 juin, 43 kilomètres.explique l’expert en course à pied.

Pour elle, ce genre de défi est presque une routine. Avec 57 marathons à son actif, dont deux où elle poussait sa fille en poussette, 7 trails et cinq 100 kilomètres, la “coureur avec des lunettes” connaît ce type d’exercice comme sa poche. Et pour durer 12 jours, tout a été prévu pour prendre soin au mieux de votre corps.

Pour commencer, l’athlète court au milieu de la piste, sur la ligne 5, ce qui n’est pas anodin : cela lui permet de prendre des virages moins serrés que la piste 1, ce qui préserve ses hanches et son bassin. . Autre précaution, elle changera de sens de déplacement toutes les heures et demie environ, afin d’exercer son bassin dans les deux sens.

« Il y aura des pauses. De temps en temps, je fais une mini-sieste si j’en ai besoin. Peut-être pas le premier ou le deuxième jour, mais je pense qu’au final, ce sera deux ou trois par jour. jour si nécessaire. Cela dépendra de mon corps, de mes muscles et aussi de mon mental.annonce-t-elle sur la piste détrempée.

La météo sera également un des facteurs à prendre en compte dans la gestion de ce voyage : « Aujourd’hui, il pleut, je dois m’adapter, je dois prendre des choses pour courir sous la pluie, mais ça va aller. Dès qu’il ne pleuvra pas, je pourrai courir plus vite. Il faut s’adapter, je n’ai pas le choix”.

« C’est comme si j’étais en vacances ! Le silence, le calme, le chant des oiseaux, un peu de soleil… Que demander de plus ? Honnêtement, c’est magique. C’est ce que je voulais »

Et la solitude sur la piste pendant 12 jours ? « C’est comme si j’étais en vacances ! Le silence, le calme, le chant des oiseaux, un peu de soleil… Que demander de plus ? Honnêtement, c’est magique. C’est ce que je voulais »se réjouit Aleksandra Kacprzak

Non loin de la piste, elle a toujours de quoi faire des réserves : des cacahuètes, des cerises, des barres de céréales ou encore du chocolat. « Je dois manger en petites quantités, calmement et assez régulièrement. Je ne dois pas avoir vraiment faim parce que ça me fatigue”. Une gestion de la faim à laquelle elle est habituée, en faisant des courses de fond.

Dans les tribunes, Maryvonne, sa belle-mère, est venue la soutenir avec sa fille lors de cette première journée : « Au début, j’avais un peu peur parce que je pensais que c’était une idée folle, mais je me suis habitué. Je suis là pour l’encourager, je la trouve géniale, je l’admire et je la soutiens pleinement”.

Florian, son mari, est également là comme principal soutien pour l’accompagner dans chacune de ses épreuves. « Elle a plus d’une idée de défi par an. C’est en quelque sorte une préparation à un autre grand défi puisqu’elle souhaite traverser la France. Cela fait sept ans qu’elle y réfléchit. Je suis là pour la soutenir, la motiver, comme beaucoup de ses proches ».

« Je suis là aussi pour l’aider à s’organiser, gérer toute la logistique, sa sécurité, son confort, puis m’assurer que tout se passe bien en dehors de la piste. Je serai là du premier au dernier kilomètre sans jamais avoir couru »sourit-il, portant également sa paire de lunettes de soleil.

D’ici le 30 juin, il sera donc possible de venir tous les jours soutenir Aleksandra Kacprzak au complexe sportif Henri Terré à Troyes. Et une fois ce défi relevé, passons à la traversée de la France l’année prochaine, idéalement de Lille à Perpignan.

 
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