Très peu d’intérêt des élèves des écoles secondaires de l’Ontario pour 5 programmes de l’UOF

Très peu d’intérêt des élèves des écoles secondaires de l’Ontario pour 5 programmes de l’UOF
Très peu d’intérêt des élèves des écoles secondaires de l’Ontario pour 5 programmes de l’UOF

Le baccalauréat en administration des affaires de l’Université de l’Ontario français, ainsi que les quatre programmes fondateurs de l’université, n’attirent pas les foules : un seul étudiant du secondaire de l’Ontario a accepté une offre jusqu’à maintenant cette année pour l’un de ces cinq programmes.

Les données sont incluses dans le rapport le plus récent du Centre de demande d’admission aux universités de l’Ontario (OUAC). Ils n’incluent pas les demandes d’admission et les offres acceptées pour le Bachelor of Education, le plus populaire de l’établissement. Ces données sont collectées différemment.

Dès le mois de mai, leUOF délivré une centaine d’offres d’admission au baccalauréat en éducation. Les 80 places autorisées par le ministère des Collèges et Universités de l’Ontario ont donc toutes été comblées. Tous les étudiants seront canadiens.

Quant aux cinq autres programmes de l’établissement, dont les données sont publiées par leOUACle nombre de demandes d’admission de tous les étudiants — qu’ils viennent de l’Ontario ou d’ailleurs — est en baisse par rapport à la même période l’an dernier.

Depuis le 5 juin, leUOF a reçu 861 demandes d’admission à ces programmes, contre 1 245 à la même date en 2023, soit une baisse de près de 31 %. Le nombre d’étudiants ayant accepté une offre a diminué d’environ 44 %.

Claire Francoeur, directrice de la stratégie marketing et de la notoriété de l’université, explique par courriel que les étudiants du secondaire ont encore Plusieurs semaines choisir leUOF pour la prochaine année scolaire, qui aura lieu en septembre.

Ministre des Collèges et Universités, Jill Dunlop.

Photo : La Presse Canadienne / Arlyn McAdorey

Selon Mme Francoeur, la diminution de l’acceptation des offres des étudiants de l’extérieur de l’Ontario est due notamment à l’inflation, qui réduit le budget des candidats étrangers, aux mesures d’Ottawa limitant le nombre d’étudiants étrangers et à la pénurie de logements abordables dans la région. pays.

Le ministère des Collèges et Universités L’UOF dans la promotion, le marketing et le développement de programmes pour augmenter sa population étudiante”,”text”:”reconnaît les efforts continus déployés par l’UOF dans la promotion, le marketing et le développement de programmes pour augmenter sa population étudiante”}}”>reconnaît les efforts continus déployés par leUOF en termes de promotion, de marketing et de développement de programmes pour augmenter sa population étudiantea déclaré la porte-parole de la ministre Jill Dunlop.

Ces efforts comprennent création de programmes adaptés aux besoins du marché du travaila déclaré le porte-parole du ministre, Brooke Campbell.

Pas une bonne nouvelle

La présidente de la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO), Haïfa Zemni, affirme que ces données ne représentent pas une super bonne nouvelle pour les jeunes de la communauté française.

Il réitère la nécessité d’aller à la rencontre des jeunes, de comprendre leurs besoins, de comprendre pourquoi ils ne s’inscrivent pasa déclaré Haïfa Zemni dans une interview.

La représentante étudiante constate que les programmes les plus populaires auprès des élèves de son âge sont les sciences et les mathématiques. Les données des dernières années confirment le phénomène.

Selon un récent rapport du cabinet torontois Associés de l’enseignement supérieurle nombre d’inscriptions aux programmes universitaires en arts et sciences humaines a diminué de 27 % entre 2010-2011 et 2020-2021.

Durant la même période, les inscriptions en ingénierie ont bondi de 42% et celles en santé de 26%, note le même rapport.

François Hastir, directeur général du Regroupement étudiant franco-ontarien, qui représente les étudiants franco-ontariens de niveau postsecondaire, affirme qu’il concerné par des données récentes de OUAC.

Cela nous rappelle que lors de la mise sur pied de ce projet de l’Université de l’Ontario français, notre organisme avait dit que c’était très important, que ces programmes devaient être attractifs pour les étudiants. , et puis il y a peut-être quelques réflexions à faire à ce niveau évidemmentdit François Hastir.

L’Assemblée de la Francophonie de l’Ontario a décliné une demande d’entrevue.

 
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