Les Verts misent sur un duo pour la mairie de Genève

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A Genève, le procès de quatre membres de la riche famille Hinduja, qui a débuté il y a dix jours, s’est achevé mardi avec les plaidoiries finales des derniers avocats de la défense. Les prévenus sont accusés d’avoir exploité du personnel de maison dans leur villa de Cologny (GE). Le Tribunal correctionnel de Genève rendra son verdict vendredi.

“Nous aurions pu faire mieux, tout cela n’a pas été facile pour nous et pour les parties plaignantes, mais notre intention n’a jamais été de nuire à qui que ce soit”, a déclaré, comme il en a la possibilité à la fin des débats, Ajay Hinduja (56 ans) ). Ce dernier était assis à côté de son épouse (50 ans) sur le banc des accusés.

Ses parents, en revanche, ne se sont pas présentés devant leurs juges, invoquant, avec un certificat médical, des problèmes de santé dus à leur âge. Les avocats du patriarche et de son épouse, Nicolas Jeandin et Robert Assaël, ont néanmoins plaidé mardi, demandant l’acquittement du couple septuagénaire.

Pour les deux avocats, la situation des employées de maison indiennes qui travaillaient dans la propriété genevoise de la famille Hinduja ne peut en aucun cas être comparée à de la traite des êtres humains, comme le soutient le ministère public. Le personnel était libre de ses mouvements, libre de ses déplacements, a souligné M. Jeandin.

La traite des êtres humains est un délit extrêmement grave, a rappelé l’avocat. Cela implique que la victime soit traitée comme une denrée vivante, a déclaré M. Assaël. Or, rien de tel dans cette affaire, selon la défense. Les employés « étaient reconnaissants envers les Hinduja de leur avoir donné une vie meilleure ».

Salaires bas

Bien entendu, ils n’étaient pas payés selon les normes suisses. Ils recevaient entre 100 et 400 francs par mois. “Mais aucun salarié ne s’est trompé sur le salaire”, a souligné M. Assaël. Certains ont même demandé et reçu des augmentations. « Nous n’avons pas affaire à des esclaves maltraités », a souligné M. Jeandin.

La défense a attaqué le comportement du ministère public, l’accusant d’avoir voulu « jouer à l’Hinduja ». L’affaire, selon elle, se résume à une question de rémunération. “Il s’agit d’un problème civil” qui pourrait être résolu grâce à “un accord” conclu par les parties la semaine dernière.

Lundi, le premier procureur Yves Bertossa avait requis des peines de cinq ans et demi de prison contre le patriarche Prakash Hinduja et son épouse Kamal, ainsi que des peines de quatre ans et demi de prison pour leur fils Ajay et leur belle-fille. Namrata. Le tribunal correctionnel rendra son jugement vendredi à 16h00

 
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