pourquoi les communes de Lozère prennent-elles des noms brésiliens et argentins ?

pourquoi les communes de Lozère prennent-elles des noms brésiliens et argentins ?
pourquoi les communes de Lozère prennent-elles des noms brésiliens et argentins ?

Une opération menée par la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs deux jours après un mouvement de colère plus large dans la profession.

Entre le vendredi 15 et le samedi 16 novembre, une nouvelle opération paysanne est en cours en Lozère, portée par la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs de Lozère.

En novembre 2023, les panneaux d’entrée et de sortie des villes et villages ont été placés à l’envers, pour répondre au slogan « Nous marchons sur la tête ». Certaines communes n’ont d’ailleurs jamais remis ces panneaux debout.

Panneaux de bâche

Cette fois, les agriculteurs en colère ont trouvé une nouvelle action : ils “rebaptiser« municipalités au nom de villes du Brésil ou d’Argentine.

Ainsi, Saint-Paul-le-Froid est devenu São Paulo, quand Mende s’appelle désormais Maceió. Les panneaux étaient recouverts de bâches noires sur lesquelles le « nouveau » nom était peint à la bombe.

Pour quoi ?

Pour quoi ? Pour protester contre le Mercosur, un accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays du Mercado Comun del Sur, qui regroupe le Brésil, l’Argentine, le Paraguay, l’Uruguay et la Bolivie, ainsi que d’autres pays qui leur sont associés. Les agriculteurs craignent une concurrence déloyale, à travers une production qui n’est pas soumise aux mêmes normes, notamment sanitaires et environnementales, qu’en .

Le soutien de l’Association des Maires de Lozère

Alain Astruc, président de l’Association des Maires de Lozère, écrit dans un communiqué : «Je tiens à exprimer tout mon soutien aux agriculteurs du département qui se mobilisent pour défendre l’agriculture familiale, indispensable pour garantir une production de qualité et préserver l’identité de notre territoire Lozère..» Qualifiant cette opération de «démarche responsable, qui prend en compte les recommandations émises pour ne pas retirer les panneaux, ce qui aurait généré des coûts supplémentaires pour les collectivités« .

Au niveau national, des actions sont annoncées à partir du lundi 18 novembre. Un peu partout, la mobilisation a déjà commencé.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le TARBES Nautic chez France Benjamins à DUNKERQUE (Communiqué de presse)
NEXT Castres. Les résultats des autres équipes de l’association CO