Quatre jours après son succès 3-1 face à la Hongrie, la Suisse revient à Cologne avec l’ambition d’entrer dans l’Histoire. S’il bat l’Ecosse mercredi (sur RTS à partir de 21h), il aura remporté pour la première fois ses deux premiers matches en phase finale.
Un succès lui assurera bien sûr une… 6e qualification consécutive pour les huitièmes de finale d’un tournoi majeur. Cela lui permettra d’aborder le derby des voisins de dimanche à Francfort l’esprit libre, avec la 1ère place du groupe comme « seul » défi. Si elle remporte ce groupe A, la Suisse affrontera le 2ème du groupe C le 29 juin à Dortmund. S’il est battu par l’Allemagne, il jouera alors à Berlin le même jour contre le 2ème du groupe B (Espagne ou Italie ?).
Mais tout cela n’est qu’une musique pour l’avenir. Comme le souligne à juste titre Murat Yakin, il y a du travail à accomplir. Encore faut-il cueillir le point manquant pour valider cette qualification. Même si le plus dur a été fait avec le 3-1 face à la Hongrie, il serait peu probable qu’elle devienne la 3ème équipe à se retrouver sur le parquet dans un Euro 24 malgré un début victorieux comme la Finlande et la Slovaquie en 2021.
60 000 Écossais à Cologne
Battue 5-1 lors du match d’ouverture, la sélection dirigée par Steve Clarke a le droit de réagir. Elle le doit d’abord à… 60 000 supporters qui l’accompagnent et qui continuent depuis dimanche de faire vibrer le centre de Cologne au doux son des cornemuses. Le déploiement de la « Tartan Army » frappe tous les esprits. Une telle ferveur est stupéfiante.
« Vous verrez une Écosse différente mercrediprévient le demi-arrière et capitaine d’Aston Villa John McGinn. Une équipe qui doit se prouver qu’elle peut réussir. Une équipe qui ne peut plus décevoir ses supporters.. Avec McGinn, mais aussi Scott McTominay (Manchester United) et Andrew Robertson (Liverpool), Steve Clarke dispose d’hommes capables de provoquer la révolte. Mais on voit mal comment les Ecossais pourront empêcher Granit Xhaka de prendre le match en main.
Quel onze de départ ?
L’un des grands intérêts de cette rencontre résidera bien entendu dans le choix du onze titulaire de Murat Yakin. Deviner l’équipe que le Bâlois alignera est devenu encore plus difficile que de trouver les 6 bons numéros de loterie… Avec lui, tout est possible, comme le retour en grâce de Xherdan Shaqiri, cloué sur le banc des remplaçants samedi, et le non -titularisation de Michel Aebischer, le nouveau héros.
Comme samedi, Breel Embolo devrait débuter sagement sur le banc avant de bénéficier d’un temps de jeu important pour effectuer son grand retour aux affaires. Pour surtout prendre de l’élan en vue des huitièmes de finale – éventuellement pour rester prudent – le 28 juin. C’est ce jour qui compte désormais.
ats/alt
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