Une petite fille explique les abus sexuels de son père pendant quatre ans avec une poupée

Une petite fille explique les abus sexuels de son père pendant quatre ans avec une poupée
Une petite fille explique les abus sexuels de son père pendant quatre ans avec une poupée

«Je le regrette énormément», a déclaré l’homme de 47 ans au juge Michel Boudreault, reconnaissant sa culpabilité. Lorsque le magistrat a confirmé qu’il soutenait la proposition des deux parties, les agents spéciaux l’ont menotté au tribunal afin de le remettre aux autorités pénitentiaires.

Pendant quatre ans, il a touché sa fille et l’a encouragée à faire de même avec lui. Les abus ont commencé en janvier 2019, alors que l’enfant n’avait que quatre ans. Ils se sont arrêtés en septembre dernier alors que la jeune victime avait huit ans. Les événements se sont déroulés dans les districts judiciaires de Roberval et Bedford en Estrie.

La victime a parlé des faits avec un conseiller l’automne dernier. C’était la première fois qu’elle évoquait ce que son père lui faisait. L’enfant a pris une poupée Barbie imiter les contacts afin de les expliquer à l’adulte. Le père lui a touché les parties génitales et a demandé qu’on le touche.

L’accusation d’inceste a été retirée du dossier. L’homme a plaidé coupable aux deux autres chefs d’accusation. Le magistrat a accepté la sentence présentée par la défense et la Couronne.

« Il n’y a plus de pardon ni de clémence pour des actes de cette nature envers les enfants, surtout de cet âge. La peine qui m’est proposée est juste, compte tenu des circonstances. S’il n’y avait pas eu de suggestion commune, la peine aurait peut-être été plus sévère.

— Juge Michel Boudreault

Confessions au DPJ

C’est en décembre dernier que le dépôt de plainte a été autorisé. En avril, l’accusé avait indiqué son désir que son dossier soit disponible au tribunal.

Lors de son entretien avec les policiers, il n’a pas répondu aux questions des enquêteurs. Mais lorsque la Direction de la Protection de la Jeunesse (DPJ) l’a interrogé, il a tout avoué dès le premier entretien.

«C’est une situation très difficile pour monsieur aujourd’hui», a déclaré son avocat, Me François Castonguay, lorsque son client, d’une voix faible, a plaidé coupable. Le procureur a ajouté que son plaidoyer évitait à la fille de l’agresseur de devoir témoigner lors d’un procès.

L’individu sera inscrit au registre des délinquants sexuels pour une durée de 20 ans. La sentence prévoit qu’il fournira son ADN pour analyse génétique.

Le tribunal lui interdit d’avoir des contacts avec sa victime, sauf selon les modalités fixées par la DPJ. Dans les dossiers judiciaires, son seul casier était une condamnation avec sursis pour une introduction par effraction en 1996.

 
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