en Charente, les étudiants de deuxième année peinent à trouver un stage

en Charente, les étudiants de deuxième année peinent à trouver un stage
en Charente, les étudiants de deuxième année peinent à trouver un stage

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Refus multiples pour les étudiants

Emma, ​​15 ans, élève au lycée Saint-Paul d’Angoulême, n’a reçu aucune réponse positive. “Comme certains de mes amis.” Il y a sûrement trop de recherches dans la ville», déplore-t-elle. « J’en connais beaucoup qui, par obligation, commencent des stages pour lesquels ils ne sont pas motivés. La plupart des professions ne sont pas populaires, comme le secteur médical. » Sa mère avoue être tout aussi impuissante. « Soit elle est trop jeune pour ce qu’elle veut faire, soit les entreprises refusent. Ils ont autre chose à faire que de s’occuper d’un garçon de 15 ans, en observation, pendant deux semaines. »

Attirée par la psychologie ou l’accompagnement des enfants, elle fouille alors le site 1jeune1solution, rempli d’offres de stages. Plus de 1700, selon l’Académie de Poitiers. « Les réponses étaient toutes les mêmes », assure Emma. Cette Angoumoisine est loin d’être la seule dans ce cas. Ils avancent tous des arguments similaires. Notamment à Barbezieux, et dans les communes les moins attractives économiquement. Résultat, les étudiants déclarent effectuer des stages « loin de chez eux, la plupart du temps à Angoulême ». Les dates de cette insertion professionnelle (jusqu’au 28 juin) ne sont pas non plus interchangeables. « Nous avons fait un stage mais l’école secondaire Marguerite-de-Valois, où va ma fille, a refusé d’être flexible. Elle n’a plus de cours et reste donc à la maison. Dommage», regrette Jennifer, sa mère.

Le réseau, nerf de la guerre

Pour Guillaume Brun, président de la Fédération des conseils de parents (FCPE) de Charente, « les élèves dont les parents ont peu de réseau sont particulièrement touchés ». Les problèmes d’assurance des enfants mineurs ralentissent également les entreprises.

Quant au rectorat, Yannick Thevenet, conseiller d’orientation, avance des chiffres : « Le ministère indique que 70 % des étudiants ont trouvé leur stage. Nous n’avons pas vraiment de chiffre localement, mais nous estimons un taux similaire, voire supérieur, dans l’académie. » Il reste cependant encore des dizaines de lycéens laissés pour compte. Bonne nouvelle : « A priori, aucune sanction n’est prévue pour les étudiants sans solution ».

 
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