L’ancien maire d’Agde libéré après trois mois de détention provisoire – .

L’ancien maire d’Agde libéré après trois mois de détention provisoire – .
L’ancien maire d’Agde libéré après trois mois de détention provisoire – .

Plus de trois mois après le début de cette rocambolesque affaire, Gilles d’Ettore vient d’obtenir sa libération sous contrôle judiciaire. L’ancien maire d’Agde a notamment interdiction de séjour dans l’Hérault. La « voyante » toujours en prison sera décidée sur son sort vendredi.

C’est un communiqué du procureur de la République de Béziers qui a confirmé la rumeur.

Gilles d’Ettore, en détention provisoire depuis le 21 mars 2024 et mis en examen pour détournement de fonds, prise illégale d’intérêts et corruption, alors qu’il était maire d’Agde, bénéficieront d’une mesure de libération.

Ce mercredi 26 juin 2024, les juges d’instruction ont ordonné la relaxe de l’ancien maire d’Agde, compte tenu notamment de la démission de tous ses mandats élus depuis le 31 mai 2024 et de la présentation d’un projet d’hébergement loin du département.

Raphaël Balland, public prosecutor of Béziers

Communiqué de presse du 26 juin 2024

Et le communiqué précise : « Le procureur de la République près le tribunal judiciaire de Béziers n’a pas fait appel de cette décision, alors qu’il avait demandé le rejet de cette mise en liberté. »

L’ancien maire d’Agde, âgé de 56 ans, est donc placé sous contrôle judiciaire à compter du 26 juin, avec de nombreuses interdictions et obligations. Notamment l’obligation de résider chez un ami en Dordogne, et les interdictions de se rendre dans l’Hérault et de quitter le territoire national.

Il lui est également interdit d’entrer en contact de quelque manière que ce soit avec une longue liste de personnes nommément nommées, et d’une manière générale avec toute personne exerçant des mandats électifs ou des fonctions de quelque nature que ce soit, à la mairie. d’Agde, la communauté urbaine Hérault Méditerranée et l’union mixte du plan de cohérence territoriale Biterrois.

Parallèlement, le 26 juin 2024, une audience se tient devant le juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Béziers pour décider si la détention provisoire du « voyant » doit être prolongée ou non. Elle est en prison depuis 3 mois.

Lors de cette audience, prenant en compte notamment la mise en liberté de l’ancien maire d’Agde et la présentation de projets d’hébergement, le procureur de la République a requis le placement sous contrôle judiciaire de Sophia M., condition notamment de lui imposer de résider loin du département.

Raphaël Balland, public prosecutor of Béziers

Le juge des libertés de la détention rendra sa décision ce vendredi 28 juin 2024.

Lire aussi : Affaire Gilles d’Ettore : deux cadres d’Eiffage mis en examen pour corruption et un entrepreneur audois interpellé par la brigade financière.

Les investigations du service interministériel de police judiciaire (SIPJ) de Montpellier se poursuivent sous l’autorité des juges d’instruction. Cela devrait prendre encore plusieurs mois.

L’ancien maire d’Agde a été placé en détention provisoire le 21 mars, soit il y a plus de trois mois. Il a été incarcéré pour détournement de fonds par personne dépositaire de l’autorité publique, prise illégale d’intérêts et corruption.

Gilles d’Ettore aurait été manipulé par une voyante, Sophia, qu’il considérait comme sa fille. Épouse 44 ans, qui s’était adressé au maire en 2020, est toujours en détention provisoire.

Durant sa garde à vue, elle a reconnu avoir utilisé « un stratagème consistant à changer de voix face à de nombreux interlocuteursdont le maire d’Agde, a détaillé le parquet en mars. En utilisant cette voix apparemment masculine, calme et rauque au téléphone, elle a réussi à leur faire croire qu’ils étaient en conversation avec un être surnaturel venu de l’au-delà.

Ainsi, la voyante aurait réussi à convaincre Gilles d’Ettore pour recruter des membres de sa famille, dont son propre mari comme directeur technique de la mairie. Elle a également expliqué avoir bénéficié de cadeaux offerts par des entrepreneurs liés à l’ancien maire.

Au total, pplusieurs centaines de milliers d’euros, soit plus de 300 000 €, auraient été détournés, notamment pour financer des travaux réalisés dans la maison de la voyante.

 
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