Ce lundi 17 juin, le Maroc célèbre l’Aïd Al-Adha, une fête religieuse d’importance majeure pour tous les musulmans pratiquants. Et les Marocains ont une manière bien particulière de marquer cette occasion.
Au Maroc, l’ambiance est particulière le matin. Les familles se préparent au rituel du sacrifice des moutons, souvent en faisant appel à des « spécialistes » comme les bouchers, qui possèdent les compétences nécessaires pour mener à bien cette tâche complexe de manière efficace et conforme aux normes.
Traditionnellement, toute la famille assiste au sacrifice. Après cela, il est temps de laver et de préparer la viande de mouton.
Une fois cette tâche accomplie, les familles commencent à cuisiner le fameux « Boulfaf ». Dans certaines familles, il est de coutume de commencer la journée en dégustant ce plat.
Dans les rues, de jeunes experts en grillades de têtes de mouton allument leurs feux de camp pour accueillir leurs premiers clients.
Ce sont généralement les enfants qui font la tête du mouton et veillent à ce que l’expert exécute son travail à la perfection.
L’Aïd Al-Adha au Maroc dépasse le simple cadre religieux ; c’est le moment où les familles se réunissent pour préparer et déguster de délicieux plats, accompagnés de thé et de pâtisseries marocaines, dans une ambiance unique.
Tout le monde, du plus jeune au plus âgé, participe à la préparation de la fête.
Un autre aspect notable de cette fête est la collecte ou la vente de « Btana » (peaux de mouton).
Des spécialistes informels parcourent les quartiers pour collecter des peaux et les transformer en tapis ou autres produits artisanaux à vendre.
La célébration de l’Aïd Al-Adha au Maroc est une occasion où les traditions culturelles et religieuses se combinent, créant une atmosphère chaleureuse et conviviale.
Les Marocains perpétuent ces pratiques ancestrales en se réunissant en famille, en partageant des repas exquis et en participant à des activités traditionnelles qui renforcent les liens communautaires.
