Colère des planteurs de bananes qui dénoncent les contrôles et sanctions d’Odeadom

Colère des planteurs de bananes qui dénoncent les contrôles et sanctions d’Odeadom
Colère des planteurs de bananes qui dénoncent les contrôles et sanctions d’Odeadom

Le collectif des planteurs de bananes en action de Guadeloupe est en colère contre l’ODEADOM. Il dénonce les contrôles et sanctions effectués par l’Office de développement de l’économie agricole d’outre-mer. Des contrôles et des sanctions qu’ils jugent disproportionnés. Les planteurs estiment que ces nouvelles pratiques menacent leur activité.

Les planteurs de bananes sont en colère… Ce lundi 17 juin, un cortège agricole s’est dirigé vers Basse-Terre pour rencontrer le responsable de l’Etat. L’opération escargot a entraîné de nombreux ralentissements.

L’Office de développement de l’économie agricole d’outre-mer est dans le collimateur du collectif des planteurs de bananes en action en Guadeloupe. Ces professionnels dénoncent les contrôles et sanctions qu’ils jugent « disproportionnés », infligés par l’ODEADOM.
Ce collectif estime que ces récentes pratiques de contrôle sont préoccupantes. Les planteurs ont exigé une réunion d’urgence avec le préfet. A défaut, ils ont menacé de se mobiliser.
Une délégation a finalement été reçue à la préfecture dans la matinée.
Louis-Guy Faro, le président du collectif des planteurs de bananes en action de Guadeloupe, exprime l’origine du mécontentement.

Les opérateurs dénoncent les contrôles et sanctions disproportionnés effectués par des ingénieurs qui, selon eux, ne connaissent rien à la banane. Les professionnels craignent une multiplication punitive des contrôles, qui pourrait menacer l’attribution des aides du POSEI.
L’objectif global de Programme d’options spécifiques pour l’éloignement et l’insularité (POSEI) est d’améliorer la compétitivité économique et technique des filières agricoles en tenant compte de leurs handicaps géographiques et économiques, notamment l’éloignement, l’insularité, la faible superficie, le relief et le climat difficile, la dépendance économique à l’égard de certains produits importés et la concurrence internationale.

Après deux heures d’échange avec le directeur de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de Guadeloupe, Guy-Louis Faro est reparti satisfait de l’échange. Mais pas d’avancée notable hormis la promesse de se rapprocher de l’ODEADOM pour régler le problème. Le président du collectif des planteurs de bananes en action de Guadeloupe s’est toutefois dit inquiet pour l’avenir du POSEI.

©Guadeloupe

 
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