Candidat désigné par Les Républicains dans la 1ère circonscription (Carcassonne-Lézignan), Jean-Marc Marin a annoncé ce lundi 17 juin qu’il se retirait de la campagne. Une défection que les Lézignanais expliquent par des embûches logistiques trop lourdes à assumer.
Dimanche 16 juin, à 18 heures, Les Républicains avaient deux candidats audois pour les élections législatives du 30 juin et du 7 juillet. Ce lundi 17 juin, à 14 heures, il n’en reste qu’un, le 3.e circonscription (Carcassonne-Castelnaudary-Limoux), avec Jean-François Leclerc. En début d’après-midi, Jean-Marc Marin, investi le 1D Le Circo (Carcassonne-Lézignan) a officialisé son retrait. Ancien chef d’entreprise en Haute-Vallée, et désormais basé à Lézignan-Corbières, l’éphémère candidat explique cette décision par “problèmes logistiques”. Au cœur des préoccupations, le matériel électoral nécessaire à la candidature : « J’avais appelé vendredi des imprimeurs de Lézignan et de Narbonne, mais ils étaient déjà occupés à réaliser les supports d’une vingtaine de candidats. C’est finalement ma femme qui a trouvé un imprimeur à Toulouse : je devais aller récupérer 220 000 bulletins et 110 000 tracts, à 16 heures, mardi, et je devais les avoir déposés à 18 heures, le même jour, au Médiaposte, à Béziers (en charge de la distribution postale des supports de campagne, NDLR).»
Lire aussi :
Élections législatives 2024 : dans l’Aude, Reconquête a les noms de ses trois candidats dans chaque circonscription
Un délai jugé trop court, et symptomatique d’une charge de travail trop lourde pour le candidat et son remplaçant : « Nous étions accompagnés du président départemental, M. Tondereau, mais c’est tout. Si je me retire, ce n’est pas une question de mauvaise volonté, je ne m’écarte pas de mes responsabilités. Je me faisais un plaisir de partir, même si notre tâche était difficile. Quand vous avez un parti ou une agence de communication qui fait le travail à votre place, c’est encore plus simple. Sans oublier les impératifs : ce matin, il fallait encore être au Préfecture. valider les professions de foi Toutes ces contraintes, les grands partis semblaient les avoir anticipées dès dimanche soir. Ce retrait oblige donc les Républicains à se contenter d’être en lice dans un seul tour. Avec sans doute le sentiment que la crise interne déclenchée par l’appel à l’alliance avec le Rassemblement National lancé par Eric Ciotti a sans doute pesé.
