Le parquet a demandé le renvoi devant le tribunal correctionnel de Viagerim dans l’affaire d’une vente en viager contestée, réalisée au profit de plusieurs repreneurs dont le député bruxellois Marc-Jean Ghyssels. Au terme de trois ans de procédure pénale, la foncière, son dirigeant et ses clients ont été innocentés.
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Journaliste au service des enquêtes
Par Arthur SentéPublié le 17/06/2024 à 06h00
Temps de lecture : 3 minutes
Lle 16 avril, Le soir a consacré un dossier d’enquête aux démêlés judiciaires de Viagerim, leader du secteur du viager à Bruxelles et en Wallonie. A la suite d’une enquête ouverte sur la base d’une plainte avec constitution de partie civile, le parquet du Brabant wallon a demandé, lors d’une audience tenue le 13 mai, le renvoi devant le tribunal correctionnel de l’entreprise et de son fondateur, Jean-François Jacobs. , pour abus de faiblesse.
En cause : la vente d’un corps de ferme à Ohain (Lasne) appartenant à une femme de 80 ans, au profit de quatre coacheteurs dont le député socialiste bruxellois Marc-Jean Ghyssels. Rapidement, les choses se compliquent. Un mois après la signature du compromis de vente, intervenue en mars 2018 sous la direction de Viagerim, alors mandataire de vente, le vendeur est décédé. Refusant de signer l’acte authentique, la fille (et héritière) du vendeur est alors assignée en justice par les acheteurs, qui entendent finaliser la vente.
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