Par
Marine SORIEUL
Publié le
16 novembre 2024 à 7h22
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En 2022, la Ville de Breteuil (Eure) a lancé le projet de vidéoprotection afin « d’éviter des troubles à l’ordre public », expliquait cette année-là le maire, Gérard Chéron.
Pour lutter contre la délinquance
Grâce à ce système, les élus ont la volonté de lutter contre la délinquance en évitant les « attroupements inappropriés » sur la voie publique et dans les espaces recevant du public, et en dissuadant les criminels de commettre l’acte.
Ainsi l’installation d’un tel dispositif permet aussi de « générer un sentiment de sécurité et de tranquillité », affirmait le maire en 2022, « et d’aider les autorités compétentes dans les enquêtes ».
Des emplacements stratégiques
L’idée était donc d’installer plusieurs caméras à Breteuil mais aussi dans les communes délégataires (NDLR, cintray et La Guéroulde), dans des endroits stratégiques tels que les écoles, les ronds-points, les salles des fêtes, les parcs, autour des mairies et autres lieux publics. Les places Bihorel, Souchet et Laffite sont également concernées par exemple.
Un litige avec l’entreprise en charge du chantier
Le 28 février 2022, la Ville a alors attribué un contrat pour la mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage portant sur la conception, la réalisation et l’exploitation d’un système de vidéoprotection à une entreprise spécialisée basée dans le département. du Rhône.
Après la liquidation de cette dernière, la Ville de Breteuil, maître d’ouvrage, a confié ce marché en mars 2024 à une seconde entreprise basée en Seine-Saint-Denis.
Depuis cet avenant de transfert d’une entreprise à une autre, la Mairie a constaté plusieurs violations par la société francilienne dans l’exécution de ses obligations contractuelles. Ces lacunes concernaient notamment surveillance de chantierle contrôle de l’exécution des travaux et le accueil du chantier.
La mairie a pris les choses en main
D’un commun accord, la Ville de Breteuil et le prestataire ont choisi de mettre fin au contrat d’assistance à maîtrise d’ouvrage en concluant un protocole d’accord transactionnel. En résolvant ce conflit à l’amiable, les deux parties ont accepté des concessions réciproques, et ont ainsi mis un terme au différend.
Suite à ce désaccord, c’est la Mairie qui a repris le chantier et réalisé une partie de la réalisation de ce projet, “qui ne nécessite pas forcément l’intervention d’un cabinet extérieur”, indique Corinne Prudhommedirecteur général des services.
36 caméras connectées, dernière ligne droite
Désormais, le 36 caméras répartis sur les trois communes sont connectés et prêts à fonctionner. Encore une étape obligatoire avant leur mise en service, installer des panneaux aux entrées de ville des trois communes afin d’informer la population.
Les panneaux ont été commandés, une fois installés, nous serons opérationnels.
Les images enregistrées par les caméras seront transmises sur des écrans installés dans un local sécurisé à la mairie. “Les personnes accréditées seront formées.”
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