art et méditation pour aider les policiers

art et méditation pour aider les policiers
art et méditation pour aider les policiers

Dans le cadre d’une série de rapports sur la santé mentale des policiers, Le journal s’est entretenu avec des dizaines d’experts et d’agents en plus d’examiner plusieurs dizaines de documents, dont une quarantaine de demandes d’accès à l’information. Un constat se dégage : il n’a jamais été aussi difficile d’être policier.

Les deux plus grands corps policiers du Québec font preuve de créativité et d’innovation pour soutenir les policiers, que ce soit en déployant des psychologues directement sur les scènes de crime ou en offrant des cours de méditation, d’arts et de bien-être. conscience.

Laurence Demers Rivard et Louis-Francis Fortin sont les deux anges gardiens de la santé psychologique, respectivement au sein de la Sûreté du Québec (SQ) et du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Ils sont tous deux responsables d’une équipe de psychologues spécialement formés pour faire face à la réalité policière.

Visiblement motivée et passionnée par son mandat, Laurence Demers Rivard tente de sortir des sentiers battus afin de rejoindre le plus grand nombre de policiers possible. Son équipe concocte une multitude de formations, souvent taillées sur mesure à la demande des gestionnaires, pour aider les policiers de la SQ.

Consultations obligatoires

Elle a désormais rendu obligatoire la consultation d’un psychologue chaque année pour tous les agents de patrouille de la police provinciale – une approche plus agressive, certes, mais nécessaire selon elle. Compte tenu de la difficulté de trouver des psychologues, elle est encore loin d’avoir atteint son objectif, mais elle ne perd pas espoir.

Le psychologue Louis-Francis Fortin et son équipe bénéficient du soutien indéniable de leur organisme afin de prévenir les problèmes de santé mentale au SPVM, alors qu’il n’y a jamais eu une seule coupure dans son équipe depuis sa création en 1998.

«Oui, les policiers sont plus à risque de développer des troubles psychologiques, mais nous sommes là pour eux (…), a déclaré M. Fortin. Nous avons plusieurs outils à partager et nous ressentons une grande ouverture.

Les deux professionnels s’accordent sur le fait que les mentalités ont beaucoup évolué depuis leur prise de fonction, même s’il reste encore beaucoup à faire. Les deux corps policiers tentent toujours d’innover afin de rester à jour dans leur offre de services : le SPVM vient de lancer un projet pilote dans lequel il offre des cours d’arts aux policiers, tandis que la Sûreté du Québec enseigne des techniques d’auto-compassion. pour aider les policiers à gérer seuls leurs émotions après une intervention difficile. On leur enseigne ensuite des techniques peu orthodoxes comme la méditation et la pleine conscience.

Directement dans l’action

Des psychologues de la SQ et du SPVM effectuent également du travail de terrain. Ils voyagent lors d’événements à fort potentiel traumatisant, comme ce fut le cas pour le meurtre de l’agent Maureen Breau, à Louiseville, à l’hiver 2023.

«Nous y sommes restés deux semaines», raconte M.moi Demers Rivard. Chaque policier du commissariat avait un intervenant désigné. Nous sommes ensuite revenus sur tous les moments marquants.

Les psychologues du SPVM sont également appelés à assister à certaines scènes plus difficiles, notamment lorsqu’il s’agit d’enfants.

Pour les deux corps de police, les demandes d’aide se sont multipliées au cours des cinq dernières années.

 
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