Pour la 4ème année consécutive, l’UBB est en demi-finale du Top 14. Car pour la 4ème fois consécutive, elle remporte son match de barrage. Elle s’est imposée sans trembler face au Racing 92 (31 à 17). Il aura fallu un peu moins d’une mi-temps à l’Union Bordeaux-Bègles pour prendre le dessus sur son adversaire. Car juste avant la pause, l’UBB a laissé une trace morale au Racing en réalisant un premier break pour mener 21-12 à la mi-temps. L’Union a continué sur sa lancée en seconde période jusqu’à prendre 19 points d’avance à la 53e et ainsi pouvoir gérer la fin de match sans jamais être réellement menacée.
Jusqu’à 19 points d’avance
Le début de rencontre était pourtant équilibré. Solides en défense et agressives dans les rucks, les deux équipes se sont affrontées coup pour coup tout au long de la première mi-temps. Les buteurs, Maxime Lucu côté Bordelais et Tristan Tedder côté course, ont alourdi le score. Mais seul l’Union Bordeaux Bègles a réussi à franchir. Premier à la 19e sur un numéro de Madosh Tambwe le long de la ligne de touche échappant à Tedder et Gibert pour marquer le premier essai du match. Puis, juste avant la pause, après un premier ballon porté sanctionné d’un carton jaune pour Cameron Woki, l’équipe bordelaise récidive pour briser la défense francilienne et permettre à Maxime Lamothe d’inscrire le deuxième essai pour créer un premier écart de 9 points.
A la reprise, les Bordelais continuent de museler l’attaque du Racing 92. Ils conservent l’initiative du match. Maxime Lucu a passé trois points supplémentaires. Puis, d’un coup de pied parfaitement chronométré dans le but adverse, le capitaine de l’UBB envoyait Romain Buros inscrire le troisième essai de l’Union. Les Racingmen de Stuart Lancaster ne s’en remettront pas. Face à une Union bien décidée à ne rien lâcher défensivement, les Franciliens n’ont trouvé la faille qu’une seule fois, au terme d’une action désordonnée conclue sur contre par Max Spring (31-17, 67e). Trop tard. Les 28 000 spectateurs du stade Chaban-Delmas peuvent scander « Nous sommes en deux » pour l’occasion.
Incertitude Ben Tameifuna
Malgré l’absence de son maître à jouer Matthieu Jalibert, dont la saison est terminée, l’Union a réussi à franchir l’obstacle barrière pour la 4ème fois consécutive. L’UBB affrontera d’autres Parisiens, ceux du Stade Français, lors de la demi-finale prévue samedi 22 juin (21h05) sur la pelouse du stade Matmut Atlantique. Elle devra peut-être composer avec un handicap supplémentaire car la présence de « Big Ben » Tameifuna semble incertaine. Le pilier droit est sorti en première période, touché à l’épaule. Seul bémol à une soirée réussie pour l’Union.
Revivez les moments forts du match
chargement
