Après plusieurs jours de réflexion, la majorité présidentielle a investi ses trois candidats dans les circonscriptions de l’Aude. Une fumée blanche qui a tardé à arriver dans le département. Revoir.
Ils seront donc trois à représenter la majorité sortante du président Emmanuel Macron sous l’étiquette « Ensemble pour la République » dans les circonscriptions de l’Aude. Le camp Macron a investi Jean-Claude Perez (1er arrondissement), Christine Breyton (2e arrondissement) et Sylvie Sorel-Lestin (3e arrondissement). Cette dernière investiture était particulièrement attendue car les candidats potentiels d’« Ensemble pour la République » étaient nombreux : d’abord Philippe Besset, délégué départemental du Parti radical, puis Didier Combis, ancien candidat aux sénatoriales, qui avait postulé. .
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C’est finalement Sylvie Sorel-Lestin qui sera la candidate de la majorité présidentielle dans la 3e circonscription de l’Aude. Inconnue du monde politique audois, elle défendra, durant ces deux semaines de campagne, un camp majoritaire fragilisé au lendemain des élections européennes lors desquelles le Rassemblement national a été largement vainqueur. L’officialisation de sa candidature a également été retardée car le camp d’Emmanuel Macron aurait hésité à envoyer un candidat face à Philippe Andrieu, maire de Cépie et conseiller régional socialiste, investi par le nouveau Front populaire. Le déclencheur aurait finalement été la présence de Philippe Poutou. Candidature surprise dans la première circonscription de l’Aude qui aurait poussé les autorités de la Renaissance à être présentes dans chaque circonscription de l’Aude.
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Christine Breyton officiellement investie
Dans la 2e circonscription, la candidature de Christine Breyton ne faisait guère de doute. Au lendemain de la dissolution de la chambre basse, la présidente de l’Assemblée départementale de la Renaissance confirmait dans nos colonnes qu’elle postulait : « Ma candidature est une candidature contre le RN. Je viens du PS, je m’entends très bien avec la mairie de Narbonne, je suis avant tout républicain”a-t-elle détaillé.
De son côté, Jean-Claude Perez, ancien maire de Carcassonne et député socialiste, a été investi par la majorité sortante sans être intégré à Renaissance.
