La Semaine nationale de la dénutrition se déroule jusqu’au 19 novembre. La dénutrition, une maladie peu connue qui se caractérise par un déséquilibre des apports nutritionnels d’une personne par rapport à ses besoins énergétiques. Plus de 2 millions de personnes en France sont concernées, enfants et adultes. A La Réunion, 12 000 personnes souffrent de malnutrition, dont Marine, 38 ans.
Marine souffre de malnutrition, cette téléconseillère de 38 ans est née avec une malformation intestinale. Après l’opération, elle ne peut pas manger directement et rejette directement ce qu’elle a mangé.
Mais un jour, elle décide d’aller voir un médecin pour commencer un traitement. « Quand j’étais petite, j’étais nourrie par sonde nasogastrique, puis on a repris une alimentation normale au fil du temps avec un régime très strict. Adolescente j’en avais marre, je me disais que j’allais manger ce que je voulais et on verra ce qui se passera quand j’arriverai à l’âge adulte je me suis dit qu’il fallait que je fasse quelque chose parce que digestivement ce n’était plus possible.
La dénutrition est une pathologie silencieuse qui peut être provoquée par différents facteurs comme la dépression ou la maladie. Dans un établissement de santé du Port, il est possible de se faire diagnostiquer par une diététicienne « Nous avons un rôle premier de sensibilisation, que ce soit auprès du patient mais aussi auprès de la famille. Une fois la sensibilisation effectuée, un dépistage est effectué pour savoir si le patient souffre effectivement de malnutrition et son état de malnutrition. Ensuite, il y a un accompagnement, qu’il s’agisse d’un enrichissement ou d’un fractionnement de l’alimentation. Si ces méthodes ne suffisent vraiment pas à couvrir les besoins du patient, on peut passer à d’autres méthodes, avec l’accord du médecin. , sur la mise en œuvre de compléments nutritionnels ou d’autres méthodes de nutrition artificielle » explique Julien Rousselot, diététicien nutritionniste spécialisé dans la malnutrition.
Ce dernier travaille en étroite collaboration avec un médecin nutritionniste, qui se chargera d’analyser et de consulter le patient. « On va prendre en charge globalement le patient, on va vérifier tous les facteurs de risque de malnutrition, imaginer que c’est un patient qui a une mauvaise santé bucco-dentaire, donc on va l’orienter vers des soins. S’il y a des pathologies, il faudra faire attention. des pathologies en lien avec d’autres professionnels de santé. déclare le Docteur Julie Gonneau-Lejeune, nutritionniste.
A La Réunion, environ 12 000 personnes souffrent de malnutrition. Pour y faire face, il est conseillé de prendre plaisir à manger, de rompre son alimentation, de pratiquer une activité physique et de consulter un professionnel de santé pour tout besoin.