à 19 ans, Nicolas David choisit de reprendre l’exploitation viticole de son père à Escousans

à 19 ans, Nicolas David choisit de reprendre l’exploitation viticole de son père à Escousans
à 19 ans, Nicolas David choisit de reprendre l’exploitation viticole de son père à Escousans

Nicolas David envisageait de reprendre la propriété viticole familiale, mais il ne pensait pas en devenir le patron aussi rapidement. En 2022, suite au décès de son père, il arrête son BTS pour s’occuper du vignoble situé à Escoussans, en Gironde. Il avait à peine 19 ans.

Un an après les premières manifestations, la colère ne s’est pas calmée dans le monde agricole. Ce jeudi matin, à Beychac-et-Caillau, une trentaine de vignerons rassemblés devant le siège du syndicat AOC Bordeaux/Bordeaux Supérieur pour dénoncer le manque de soutien du gouvernement.

Dans ce contexte morose de baisse des ventes et de projets d’arrachage de milliers d’hectares de vignes à Bordeaux, il y a aussi des jeunes qui continuent de s’aventurer dans la viticulture. C’est le cas à Escoussans dans l’Entre-deux-Mers. Nicolas David, 21 ans aujourd’hui, a repris l’exploitation familiale suite au décès de son père en 2022. Du jour au lendemain, il devient patron d’un domaine de 17 hectares, le Château Grand Laubès. « Quand mon père est décédé, j’ai dû me décider rapidement. Soit je poursuivais mes études, soit je partais directement au vignoble. Si vous laissez le vignoble sans taille et sans entretien pendant un an, c’est ruiné.”, il explique.

Reprendre la vinification d’ici trois ans

Nicolas est la cinquième génération de vignerons de la famille David. Aujourd’hui, il peut compter sur le soutien de sa tante. C’est elle qui assure toute la partie gestion et comptabilité de l’opération. Il vend également la moitié des vignes du domaine et pendant les cinq premières années, il préfère envoyer sa récolte au chai de Sauveterre plutôt que de vinifier sa propre production. Mais d’ici 3 ans, il espère réutiliser la cave de la ferme et reprendre la vente directe.

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Côté finances, le jeune vigneron s’en sort à peine. Cette année, il faudra encore acheter un tracteur. Nicolas n’est pas sûr de pouvoir gagner un salaire, mais il continuera à creuser son sillon dans les vignes.

 
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