“Pose ta pêche”, la campagne qui explique comment se soulager en randonnée – rts.ch

“Pose ta pêche”, la campagne qui explique comment se soulager en randonnée – rts.ch
“Pose ta pêche”, la campagne qui explique comment se soulager en randonnée – rts.ch

Le Club Alpin Suisse et Suisse Rando, l’association faîtière de la randonnée, s’associent pour sensibiliser les randonneurs à l’importance de faire leurs besoins en montagne. Elle cible particulièrement les jeunes, via des vidéos sur les réseaux sociaux.

La campagne va droit au but : « Posez votre pêche ». Cette initiative du Club Alpin Suisse et de l’association Suisse Rando répond à une préoccupation, celle du non-respect de la nature. Sur les réseaux sociaux, trois clips vidéos courts et drôles expliquent les choses à ne pas faire quand il faut faire ses besoins. De jeunes randonneurs y sont filmés, suivis des hashtags #posetapeche et #scheissmoment pour la Suisse allemande.

Invitée dans l’émission On en parle le 12 juin, Lucie Wiget, biologiste et collaboratrice spécialisée dans le libre accès et la protection de la nature au Club Alpin Suisse, explique les raisons du lancement de cette campagne qui s’adresse particulièrement aux jeunes : « La randonnée est à la mode. . C’est le sport le plus pratiqué en Suisse, où plus de 58% des personnes se promènent. On constate une augmentation, notamment en Suisse romande, de près de 10% de randonneurs. Les jeunes le sont aussi. inquiets, car ils sont de plus en plus nombreux à se promener.

Contenu externe

Ce contenu externe ne peut pas être affiché car il est susceptible de collecter des données personnelles. Pour voir ce contenu vous devez autoriser la catégorie Réseaux sociaux.

Accepter Plus d’information

Un impact notable sur l’environnement

Quel est le problème de se soulager dans la nature ? « Le papier met jusqu’à cinq ans à se décomposer, surtout en montagne, où le processus est encore plus lent qu’en plaine. Si chacun laisse son papier dans la nature, on aura une mare de papier au lieu d’une mare de fleurs ! », répond Lucie Wiget.

Et si on faisait juste pipi ? “Si je fais pipi dans l’eau et qu’il y a des restes de médicaments et d’azote dans mon urine, cela aura un effet significatif sur la faune et la flore qui vivent dans ces environnements.”

Se détendre dans la nature, mais pas n’importe comment

Le biologiste tient cependant à rassurer les randonneurs : il ne faut pas se retenir lors d’une balade, mais il est important de s’informer. « Où puis-je aller aux toilettes ? Puis-je y aller avant de partir ? Est-ce que je m’arrêterai dans un restaurant alpin, une cabane pour être confortable ?

Si ces options ne sont pas disponibles, quelques règles simples doivent être suivies. « Pour faire pipi, il faut s’éloigner d’au moins 50 mètres des cours d’eau car l’urine sera filtrée dans le sol. De plus, la sécurité est également importante ; faites attention à ne pas vous casser le visage en passant derrière un arbre. Mais vous n’êtes pas obligé de le faire en chemin ou au sommet. C’est un gros problème pour les alpinistes : tout le monde, surtout les hommes, fait pipi au sommet des montagnes. “C’est irrespectueux envers les autres”, explique Lucie Wiget.

Et dans la neige, que faire ? « C’est encore un peu différent. À un moment donné, la neige fond. C’est au printemps que les désastres de l’hiver font surface. Il faut donc être respectueux. Pour la grosse commission, c’est possible de faire un trou ou de soulever une pierre. Et enfin, reprendre son papier, puis recouvrir d’une pierre ou de terre pour que ce soit discret pour les autres”, conclut le biologiste.

Sujet radio : Mathieu Truffer

Adaptation web : Myriam Semaani

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV NÎMES Explosion du nombre de procurations aux législatives – .
NEXT espoir permis dans le dossier Georges Mikautadze ? – .