Le père d’un élève autiste fréquentant l’école secondaire d’Oka dénonce que les enseignants des classes spécialisées de l’établissement transportent les élèves dans leurs véhicules personnels ; il réclame des règles claires pour interdire cette pratique.
Ce dernier estime qu’il existe trop de zones d’ombre dans l’encadrement des transports étudiants.
« L’enseignant ou un soignant doit être présent dans le véhicule dans le but d’intervenir et non de conduire », réclame-t-il.
Selon celui qui s’appelle Dany, cette façon de faire présente un risque, citant un incident impliquant son fils et une bouteille d’eau en métal.
« Il l’a jetée dans un couloir et a endommagé un mur. La bouteille était tout simplement inutilisable […] Il suffit que cela se produise, pour que pas une bouteille sur la tête du professeur pendant qu’il conduit et… que va-t-il se passer ? Un face-à-face ? Est-ce qu’il va frapper quelqu’un ? demande le père.
Le père affirme avoir signalé la situation à plusieurs reprises à la direction de l’école.
Il craint notamment que d’autres étudiants ne soient entassés dans les véhicules des intervenants.
TVA Nouvelles a tenté d’obtenir des précisions auprès de la direction de l’école, mais n’a pas encore reçu de retour.
Le Centre de services scolaire des Mille-Îles a toutefois indiqué qu’il existe certains critères entourant le transport des élèves et qu’idéalement, un autre adulte serait présent dans le véhicule en plus du chauffeur, mais que ce n’est pas une obligation.
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